« Parti du mouvement de la légalité » : différence entre les versions

De SYLMpedia
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
 
(2 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 12 : Ligne 12 :
[[Fichier:Albanie-Zog-I-Geraldine-1938.jpg|200px|thumb|left|Zog Ier et son épouse Géraldine en 1938]]
[[Fichier:Albanie-Zog-I-Geraldine-1938.jpg|200px|thumb|left|Zog Ier et son épouse Géraldine en 1938]]


Lors de l’invasion de l’Albanie par l’Italie le 7 Avril 1939 (fuite du Roi et de sa famille), le Parti du mouvement de la légalité se divise alors entre partisans des fascistes italiens et ceux fidèles au Roi légitime [[Zog]] Ier (les royalistes seront dirigés par le Major Abbas Kupi).  
Lors de l’invasion de l’Albanie par l’Italie le 7 avril 1939 (fuite du Roi et de sa famille), le Parti du mouvement de la légalité se divise alors entre partisans des fascistes italiens et ceux fidèles au roi légitime [[Zog]] Ier (les royalistes seront dirigés par le major Abbas Kupi).  


Le roi Zog Ier prend alors contact rapidement avec le Premier ministre Winston Churchill qui reste très ambigu sur son soutien de restauration de la monarchie. A Tirana, les italiens ont proclamé le Mbretnija Shqiptare (royaume albanais) et couronné le roi Victor -Emmanuel III. Une colonisation du pays est rapidement entamée (11000 italiens et 22000 travailleurs temporaires s'installeront dans le pays) alors que les fascistes installent au pouvoir un opposant au roi Zog, Shefqet Bej Verlaci (1877-1946) et également son ancien beau-père. Pour peu de temps, car les relations entre l'ancien premier ministre (mars-juin 1924) Shefqet Bej Verlaci et les italiens se détériorent rapidement et ces derniers le replaceront par Mustafa Merlika-Kruja (4 décembre 1941-janvier 1943).  
Le roi Zog Ier prend alors contact rapidement avec le Premier ministre Winston Churchill qui reste très ambigu sur son soutien de restauration de la monarchie. A Tirana, les italiens ont proclamé le Mbretnija Shqiptare (royaume albanais) et couronné le roi Victor -Emmanuel III. Une colonisation du pays est rapidement entamée (11000 italiens et 22000 travailleurs temporaires s'installeront dans le pays) alors que les fascistes installent au pouvoir un opposant au roi Zog, Shefqet Bej Verlaci (1877-1946) et également son ancien beau-père. Pour peu de temps, car les relations entre l'ancien premier ministre (mars-juin 1924) Shefqet Bej Verlaci et les italiens se détériorent rapidement et ces derniers le replaceront par Mustafa Merlika-Kruja (4 décembre 1941-janvier 1943).  
Ligne 20 : Ligne 20 :
Le 21 Novembre 1943, un congrès réunissant les membres royalistes du PLL annonce la naissance d’un Conseil de la Régence et son départ du Mouvement de libération nationale (Lëvizje nacionalçlirimtare :avec le Balli Kombëtar (mouvement nationaliste anti-italien, anticommuniste et antiroyaliste) de Midhat Frashëri et des Zoguistes (partisan du roi Zog Ier) d’Abaz Kupi) et les  Parti communiste d'Albanie de Enver Hoxha) qui regroupait plusieurs mouvements de résistance.Mais les tensions vont vite éclaté au grand jour après que le mouvement  soit passé sous la totale direction des communistes.  
Le 21 Novembre 1943, un congrès réunissant les membres royalistes du PLL annonce la naissance d’un Conseil de la Régence et son départ du Mouvement de libération nationale (Lëvizje nacionalçlirimtare :avec le Balli Kombëtar (mouvement nationaliste anti-italien, anticommuniste et antiroyaliste) de Midhat Frashëri et des Zoguistes (partisan du roi Zog Ier) d’Abaz Kupi) et les  Parti communiste d'Albanie de Enver Hoxha) qui regroupait plusieurs mouvements de résistance.Mais les tensions vont vite éclaté au grand jour après que le mouvement  soit passé sous la totale direction des communistes.  


Pour les royalistes albanais, il n’était pas question de recevoir des ordres de Moscou. Financé toutefois  par les services secrets britanniques, les royalistes d’Abbas Kupi organiseront des actions de guérilla contre l’occupant à la frontière Serbo-albanaise.La chute du gouvernement fasciste en juillet 1943 ont forcé les allemands à intervenir en septembre suivant. Si l'Albanie demeure un royaume, c'est un membre du Balli Kombëtar qui devient chef du gouvernement. Les allemands songent alors à restaurer la monarchie avec Zog à sa tête. Un conseil de régence est institué, composé d'institutions religieuses et dirigé par un ancien haut fonctionnaire de l'empire Ottoman et anti-communiste (c'est ainsi qu'il justifiera sa collaboration avec les nazis), Mehdi Bey Frashëri (1872-1963)
Pour les royalistes albanais, il n’était pas question de recevoir des ordres de Moscou. Financé toutefois  par les services secrets britanniques, les royalistes d’Abbas Kupi organiseront des actions de guérilla contre l’occupant à la frontière Serbo-albanaise.La chute du gouvernement fasciste en juillet 1943 ont forcé les allemands à intervenir en septembre suivant. Si l'Albanie demeure un royaume, c'est un membre du Balli Kombëtar (Parti du Front National) qui devient chef du gouvernement. Les allemands songent alors à restaurer la monarchie avec Zog à sa tête. Un conseil de régence est institué, composé d'institutions religieuses et dirigé par un ancien haut fonctionnaire de l'empire Ottoman et anti-communiste (c'est ainsi qu'il justifiera sa collaboration avec les nazis), Mehdi Bey Frashëri (1872-1963).


Mais malgré la fin de l’occupation italienne et allemande (1944), le PLL n’arrive pas à s’imposer de nouveau politiquement en Albanie face aux troupes d’occupation soviétique et doivent battre en retraite militairement. Les arrestations des monarchistes se multiplient dans toute l’Albanie, les partisans du Roi Zog s’enfuient dans les pays frontaliers dont la France où finira par se réfugier le souverain. Au pouvoir, les communistes s’empresseront d’abolir la monarchie en 1946.   
Le pays sombre dans la guerre civile. Nationalistes, zoguistes et communistes.
 
Malgré la fin de l’occupation allemande (novembre 1944), le PLL n’arrive pas à s’imposer de nouveau politiquement en Albanie face aux troupes d’occupation soviétique et doivent battre en retraite militairement. En dépit de l'intervention directe de la reine Géraldine d'Albanie, le gouvernement anglais (qui subit les pressions des serbes et des grecs) refuse de reconnaître le gouvernement en exil. Les arrestations des monarchistes se multiplient dans toute l’Albanie, les partisans du roi Zog s’enfuient dans les pays frontaliers dont la France futur lieu d'exil du souverain. Au pouvoir, les communistes s’empresseront d’abolir la monarchie en 1946 et de redonner les territoires annexés à la Yougoslavie.   


==Les années d’exil (1946-1991)==  
==Les années d’exil (1946-1991)==  
Ligne 28 : Ligne 30 :
[[Fichier:Abbas Kupi.jpg|200px|thumb|right|Général Abbas Kupi]]
[[Fichier:Abbas Kupi.jpg|200px|thumb|right|Général Abbas Kupi]]


Le Parti du mouvement de la légalité devient en exil l'Organisation nationale du mouvement pour la légalité (OKLL).Abbas Kupi est nommé le 7 Juillet 1949 à la tête d’une "junte militaire" secrète dont le but avoué est la déstabilisation de l’Albanie communiste. Déjà en Mai 1949, le Roi [[Zog]] avait été approché tant par les services secrets anglais qu’américains. Mais aux promesses de parachutages de troupes armées sur Tirana, on ne promettait pas la restauration de la monarchie au Roi qui refusa de cautionner cette opération.
Le Parti du mouvement de la légalité devient en exil l'Organisation nationale du mouvement pour la légalité (OKLL).Abbas Kupi est nommé le 7 juillet 1949 à la tête d’une "junte militaire" secrète dont le but avoué est la déstabilisation de l’Albanie communiste. Déjà entre mai et juin 1949, le roi [[Zog]] avait été approché tant par les services secrets anglais qu’américains. Mais aux promesses de parachutages de troupes armées sur Tirana, on ne promettait pas la restauration de la monarchie au roi qui refusa de cautionner cette opération.


Une autre tentative en 1951 échoue et met en prison les royalistes du Capitaine Zenel qui ont tenté de débarquer en Albanie. Ils seront tous exécutés sur ordre d’un tribunal populaire.   
Une autre tentative en 1951 échoue et met en prison les royalistes du capitaine Zenel qui ont tenté de débarquer en Albanie. Dénoncés par l'agent-double Kim Philby, ils seront tous exécutés sur ordre d’un tribunal populaire.   


A la mort du Roi Zog le 9 Avril 1961, l’OKLL organise son premier Congrès  le 24-25 Novembre 1962 et nomme le Général Abbas Kupi (né en 1882) à la tête du Conseil de Régence tout en proclamant le Prince [[Léka Ier]], fils du Roi [[Zog]], le nouveau souverain d’Albanie.  
A la mort du roi Zog le 9 avril 1961, l’OKLL organise son premier Congrès  le 24-25 Novembre 1962 et nomme le Général Abbas Kupi (né en 1882) à la tête du Conseil de Régence tout en proclamant le Prince [[Léka Ier]], fils du Roi [[Zog]], le nouveau souverain d’Albanie.  


[[ Fichier:Zog Ier.jpg|200px|thumb|left|Roi Zog Ier]]
[[ Fichier:Zog Ier.jpg|200px|thumb|left|Roi Zog Ier]]
Ligne 44 : Ligne 46 :
==La renaissance du Parti du mouvement de la légalité (PLL)==
==La renaissance du Parti du mouvement de la légalité (PLL)==


[[Référendum du 29 Juin 1997]]
Le 20 février 1992, le Parti du mouvement de la légalité est reconnu officiellement parti politique dans une Albanie libérée de sa tutelle communiste (Ibrahim Sokoli, élu Président du mouvement). Lors du XIIième Congrès (29-30 Mai 1993) appelé "Congrès de l’Union de la Légalité", le mouvement annonce sa participation aux élections municipales. Et, contre toute attente, le mouvement qui doit reconstruire toute l’image royale, obtiendra deux élus.  
 
Le 20 février 1992, le Parti du mouvement de la légalité est reconnu officiellement parti politique dans une Albanie libérée de sa tutelle communiste (Ibrahim Sokoli élu Président du mouvement). Lors du XIIième Congrès (29-30 Mai 1993) appelé "Congrès de l’Union de la Légalité", le mouvement annonce sa participation aux élections municipales. Et contre toute attente, le mouvement qui doit reconstruire toute l’image royale, obtiendra 2 élus.  


D’ailleurs en Novembre 1993, une massive manifestation monarchiste sera organisée à Tirana, la capitale, avec les présences du Roi Léka et de son fils ([[Léka II]]), autorisés pour l’occasion à séjourner en Albanie. Le pays est alors confronté à une corruption massive de ses élites politiques et à une insécurité grandissante. Le Roi Léka apparaît alors comme une alternative à un pays qui peine à se relever politiquement comme économiquement. Les manifestations en sa faveur vont se succéder dans le pays. Craignant un coup d’état, le gouvernement expulse le Roi le 20 Novembre 1993.
D’ailleurs en Novembre 1993, une massive manifestation monarchiste sera organisée à Tirana, la capitale, avec les présences du Roi Leka et de son fils ([[Léka II]]), autorisés pour l’occasion à séjourner en Albanie. Le pays est alors confronté à une corruption massive de ses élites politiques et à une insécurité grandissante. Le Roi Léka apparaît alors comme une alternative à un pays qui peine à se relever politiquement comme économiquement. Les manifestations en sa faveur vont se succéder dans le pays. Craignant un coup d’État, le gouvernement expulse le Roi le 20 novembre 1993.


[[Fichier:Léka Ier et son épouse.jpg|200px|thumb|right|Léka Ier et son épouse Susan]]
[[Fichier:Léka Ier et son épouse.jpg|200px|thumb|right|Léka Ier et son épouse Susan]]


Léka tente de revenir avec un passeport aux armes du royaume albanais (1994) mais est expulsé 24 heures après son arrivée. Une nouvelle fois, le PLL organise des manifestations en sa faveur et exige la tenue d’un référendum sur la question de la monarchie. Acculé, le gouvernement autorise le retour du Roi, accepte la nomination d’un ministre pro royaliste et la tenue du référendum le 29 Juin 1997.
Leka tente de revenir avec un passeport aux armes du royaume albanais (1994) mais est expulsé 24 heures après son arrivée. Une nouvelle fois, le PLL organise des manifestations en sa faveur et exige la tenue d’un référendum sur la question de la monarchie. Acculé, le gouvernement autorise le retour du Roi, accepte la nomination d’un ministre pro-royaliste et la tenue du [[Référendum du 29 Juin 1997]].


==Les turbulences des  années 2000==  
==Les turbulences des  années 2000==  


Avec l’échec des résultats du référendum (67% en faveur de la République), les tensions s’exacerbent en Albanie .Le 22 Février 1998, de nouveaux affrontements éclateront à Shköder suite à une attaque armée sur la mairie de la ville par un groupe de 20 personnes non identifiées. On accusera les royalistes ( ?)
Avec l’échec des résultats du référendum (67% en faveur de la République), les tensions s’exacerbent en Albanie. Le 22 février 1998, de nouveaux affrontements éclateront à Shköder suite à une attaque armée sur la mairie de la ville par un groupe de 20 personnes non identifiées. On accusera les royalistes (?)


Le 12 Avril 1998, Eqerem gafur Spahia (né en 1960) est élu à la tête du PLL. Il succède à Spartak Ngjela, alors Ministre de la Justice (Janvier à Novembre 1997). Arrêté en Septembre 1998 pour avoir participé à une tentative armée du parlement, il sera emprisonné durant 13 mois.  
Le 12 avril 1998, Eqerem gafur Spahia (né en 1960) est élu à la tête du PLL. Il succède à Spartak Ngjela, alors Ministre de la Justice (Janvier à Novembre 1997). Arrêté en septembre 1998 pour avoir participé à une tentative armée du parlement, il sera emprisonné durant 13 mois.  


Réélu de nouveau à la tête du PLL en 2001, Eqerem gafur Spahia participe aux élections parlementaires du 24 Juin 2001 au sein de la coalition de l’Union pour la Victoire (Bashkimi për Fitoren). C’est un succès. La coalition remportera 37% des voix et 46 élus (4 sièges pour le PLL dont Ekrem Saphiu. Le mouvement contestera néanmoins les résultats affirmant que certains votes étaient plus que frauduleux .  
Réélu de nouveau à la tête du PLL en 2001, Eqerem gafur Spahia participe aux élections parlementaires du 24 juin 2001 au sein de la coalition de l’Union pour la Victoire (Bashkimi për Fitoren). C’est un succès. La coalition remportera 37% des voix et 46 élus (4 sièges pour le PLL dont Ekrem Saphiu). Le mouvement contestera néanmoins les résultats affirmant que certains votes étaient plus que frauduleux .  


[[ Fichier:Congrès du PLL.jpg|300px|thumb|left|Congrès du PLL]]
[[ Fichier:Congrès du PLL.jpg|300px|thumb|left|Congrès du PLL]]


Le PLL engage alors des négociations avec ses alliés pour que ceux-ci abolissent la loi d'interdiction de séjour du souverain titulaire. Le 14 Mai 2002, Eqerem gafur Spahia affirme : "''Nous pensons que que les problèmes de l'Albanie ne peuvent être résolus que par l'institution royale''"
Le PLL engage alors des négociations avec ses alliés pour que ceux-ci abolissent la loi d'interdiction de séjour du souverain titulaire. Le 14 mai 2002, Eqerem gafur Spahia affirme : "''Nous pensons que que les problèmes de l'Albanie ne peuvent être résolus que par l'institution royale''"


Avec le retour définitif de la famille royale le 29 Juin 2002, Spahia est convoqué par le Roi [[Léka Ier]] qui lui annonce la création du [[Mouvement pour le développement national]] (Levizja per Zhvillim Kombetar -LZHK). Le souverain entend bien désormais lui-même diriger les mouvements monarchistes et les regrouper sous son seul nom. Saphiu obtempère mais cette décision coûtera au PLL la perte de ses 5 députés aux élections législatives de 2005 bien qu’il conservera toujours 3 circonscriptions électorales lors des municipales de 2003.
Avec le retour définitif de la famille royale le 29 juin 2002, Spahia est convoqué par le Roi [[Léka Ier]] qui lui annonce la création du [[Mouvement pour le développement national]] (Levizja per Zhvillim Kombetar -LZHK). Le souverain entend bien désormais lui-même diriger les mouvements monarchistes et les regrouper sous son seul nom. Saphiu obtempère mais cette décision coûtera au PLL la perte de ses 5 députés aux élections législatives de 2005 bien qu’il conservera toujours 3 circonscriptions électorales lors des municipales de 2003.


Ce rapprochement avec le tout nouveau parti du Roi provoque d’importantes dissensions au sein du PLL. Qualifiés de fractionnistes, certains membres du PLL quittent le mouvement et dirigé par Guri Durollari partent fonder le [[Parti du mouvement monarchiste démocrate albanais]] (Partia Lëvizja Monarkiste Demokrate Shqiptare).  
Ce rapprochement avec le tout nouveau parti du Roi provoque d’importantes dissensions au sein du PLL. Qualifiés de fractionnistes, certains membres du PLL quittent le mouvement et dirigé par Guri Durollari partent fonder le [[Parti du mouvement monarchiste démocrate albanais]] (Partia Lëvizja Monarkiste Demokrate Shqiptare).  


Lors des élections municipales qui se sont tenues en février 2007, le PLL a remporté 145 sièges de Conseillers locaux et 20 circonscriptions électorales (sur un total de 384) dont celles de la ville de Kruja, berceau historique de la résistance albanaise et fief du Général Abbas Kupi. Lors de ces élections, les monarchistes s’étaient montrés plus que divisés. Le [[Mouvement pour le développement national]] avait  présenté ses propres candidats tout comme le [[Parti du mouvement monarchiste démocrate albanais]]. Le PLL avait obtenu ses meilleurs scores dans la ville de Selitë-Mirditë (71,66% au second tour) Cukulat (66,36%), Muhurr (56,60%) et Bushtrice (67,48%).  
Lors des élections municipales qui se sont tenues en février 2007, le PLL a remporté 145 sièges de Conseillers locaux et 20 circonscriptions électorales (sur un total de 384) dont celles de la ville de Kruja, berceau historique de la résistance albanaise et fief du Général Abbas Kupi. Lors de ces élections, les monarchistes s’étaient montrés plus que divisés. Le [[Mouvement pour le développement national]] avait  présenté ses propres candidats tout comme le [[Parti du mouvement monarchiste démocrate albanais]]. Le PLL avait obtenu ses meilleurs scores dans la ville de Selitë-Mirditë (71,66% au second tour), Cukulat (66,36%), Muhurr (56,60%) et Bushtrice (67,48%).  


[[ Fichier:Manifestation de monarchistes albanais.jpg|300px|thumb|right|manifestation de monarchistes albanais]]
[[ Fichier:Manifestation de monarchistes albanais.jpg|300px|thumb|right|manifestation de monarchistes albanais]]


Lors des élections législatives du 28 Juin 2009, le PLL  a fait parti de la coalition de l’Alliance du Changement (Aleance e Ndryshimit) qui a obtenu 47% des voix et 70 élus (le PLL a obtenu seulement 10711 voix soit 0.71% et aucun élu. Cependant Ekrem Spahia obtient le poste de Vice- ministre de la défense). Une alliance (Alliance pour l'emploi, la prospérité et l'intégration) reconduite lors des élections législatives du 24 juin 2013 qui obtient 39% des votes mais ne sort pas gagnante des élections. Bien que réunis au sein de cette coalition mais divisés entre le Parti du mouvement de la légalité et le [[Mouvement pour le développement national]],les monarchistes obtiendront à peine moins d'1% des voix. Lors de la campagne électorale, Ekrem Spahia s'est distingué par de violentes positions contre les homosexuels albanais. Le mouvement monarchiste d'ailleurs ne reconnaît pas les droits des homosexuels en Albanie.
Lors des élections législatives du 28 juin 2009, le PLL  a fait parti de la coalition de l’Alliance du Changement (Aleance e Ndryshimit) qui a obtenu 47% des voix et 70 élus (le PLL a obtenu seulement 10711 voix soit 0.71% et aucun élu. Cependant Ekrem Spahia obtient le poste de Vice-ministre de la défense). Une alliance (Alliance pour l'emploi, la prospérité et l'intégration) reconduite lors des élections législatives du 24 juin 2013 qui obtient 39% des votes mais ne sort pas gagnante des élections. Bien que réunis au sein de cette coalition mais divisés entre le Parti du mouvement de la légalité et le [[Mouvement pour le développement national]], les monarchistes obtiendront à peine moins d'1% des voix. Lors de la campagne électorale, Ekrem Spahia s'est distingué par de violentes positions contre les homosexuels albanais. Le mouvement monarchiste d'ailleurs ne reconnaît pas les droits des homosexuels en Albanie.


Le PLL a présenté des candidats aux élections municipales du 8 Mai 2011 au sein de la Coalition des Citoyens (Aleanca për Qytetarin). Très hétéroclite et dominée par le Parti démocratique d'Albanie, la coalition a obtenu un score de 47% des voix. Le PLL au sein de cette coalition a remporté une seule municipalité sous son nom avec un résultat de 1.83% des voix et fait élire 193 conseillers municipaux.
Le PLL a présenté des candidats aux élections municipales du 8 mai 2011 au sein de la Coalition des Citoyens (Aleanca për Qytetarin). Très hétéroclite et dominée par le Parti démocratique d'Albanie, la coalition a obtenu un score de 47% des voix. Le PLL au sein de cette coalition a remporté une seule municipalité sous son nom avec un résultat de 1.83% des voix et fait élire 193 conseillers municipaux.


[[Fichier:Sulejman Gjana.jpg|300px|thumb|left|Sulejman Gjana]]
[[Fichier:Sulejman Gjana.jpg|300px|thumb|left|Sulejman Gjana]]
Ligne 82 : Ligne 82 :
Bien qu’il n’ait aucun élu parlementaire, le Parti du mouvement de la légalité est ancré dans le paysage politique albanais. Sur le plan international, le PLL est membre de la [[Conférence monarchiste internationale]]. Le mouvement lutte pour l’intégration de son pays au sein de l’Europe et de l’Otan, l’unification avec le Kosovo.
Bien qu’il n’ait aucun élu parlementaire, le Parti du mouvement de la légalité est ancré dans le paysage politique albanais. Sur le plan international, le PLL est membre de la [[Conférence monarchiste internationale]]. Le mouvement lutte pour l’intégration de son pays au sein de l’Europe et de l’Otan, l’unification avec le Kosovo.


Le 25 novembre 2013, Sulejman Gjana (né en 1970) Vice -Président du PLL (et actuel conseiller du Maire de Tirana depuis 2011) a été élu nouveau leader du mouvement royaliste au cours de son XVIIième congrès par 109 voix contre 92 à Ekrem Spahia. Il prône la fusion des deux mouvements monarchistes qui ont participé au sein d'une coalition (Alliance pour l'Emploi, la Prospérité et l'Intégrité) aux élections parlementaires du 23 juin 2013. Le Parti du mouvement de la Légalité a obtenu 0.35% des voix (6089 voix).
Le 25 novembre 2013, Sulejman Gjana (né en 1970) Vice-Président du PLL (et actuel conseiller du Maire de Tirana depuis 2011) a été élu nouveau leader du mouvement royaliste au cours de son XVIIième congrès par 109 voix contre 92 à Ekrem Spahia. Il prône la fusion des deux mouvements monarchistes qui ont participé au sein d'une coalition (Alliance pour l'Emploi, la Prospérité et l'Intégrité) aux élections parlementaires du 23 juin 2013. Le Parti du mouvement de la Légalité a obtenu 0.35% des voix (6089 voix).


==Liens externes==
==Liens externes==

Dernière version du 27 mai 2023 à 16:48

Le Parti du mouvement de la légalité (Partia Lëvizja e Legalitetit - PLL) est le parti monarchiste albanais historique, fondé en 1924 par le futur roi Zog.


Origine du mouvement

Logo du Parti du mouvement de ma légalité

Le 24 Décembre 1924, Ahmed Zog (né en 1895) parvient à reprendre le pouvoir en Albanie. Ce jour appelé "Jour du triomphe de la légalité" par ses partisans servira d’acte de naissance au Parti du mouvement de la légalité (PLL) et de tremplin vers la proclamation de la monarchie.

Le PLL durant la seconde guerre mondiale (1939-1946)

Zog Ier et son épouse Géraldine en 1938

Lors de l’invasion de l’Albanie par l’Italie le 7 avril 1939 (fuite du Roi et de sa famille), le Parti du mouvement de la légalité se divise alors entre partisans des fascistes italiens et ceux fidèles au roi légitime Zog Ier (les royalistes seront dirigés par le major Abbas Kupi).

Le roi Zog Ier prend alors contact rapidement avec le Premier ministre Winston Churchill qui reste très ambigu sur son soutien de restauration de la monarchie. A Tirana, les italiens ont proclamé le Mbretnija Shqiptare (royaume albanais) et couronné le roi Victor -Emmanuel III. Une colonisation du pays est rapidement entamée (11000 italiens et 22000 travailleurs temporaires s'installeront dans le pays) alors que les fascistes installent au pouvoir un opposant au roi Zog, Shefqet Bej Verlaci (1877-1946) et également son ancien beau-père. Pour peu de temps, car les relations entre l'ancien premier ministre (mars-juin 1924) Shefqet Bej Verlaci et les italiens se détériorent rapidement et ces derniers le replaceront par Mustafa Merlika-Kruja (4 décembre 1941-janvier 1943).

Avec l'invasion de la Yougoslavie en avril 1941, l'Italie décide d'annexer le Kosovo, une partie de la macédoine et de la Bulgarie albanophone afin de les attribuer à l'Albanie, espérant ainsi renforcer le sentiment national. En vain !

Le 21 Novembre 1943, un congrès réunissant les membres royalistes du PLL annonce la naissance d’un Conseil de la Régence et son départ du Mouvement de libération nationale (Lëvizje nacionalçlirimtare :avec le Balli Kombëtar (mouvement nationaliste anti-italien, anticommuniste et antiroyaliste) de Midhat Frashëri et des Zoguistes (partisan du roi Zog Ier) d’Abaz Kupi) et les Parti communiste d'Albanie de Enver Hoxha) qui regroupait plusieurs mouvements de résistance.Mais les tensions vont vite éclaté au grand jour après que le mouvement soit passé sous la totale direction des communistes.

Pour les royalistes albanais, il n’était pas question de recevoir des ordres de Moscou. Financé toutefois par les services secrets britanniques, les royalistes d’Abbas Kupi organiseront des actions de guérilla contre l’occupant à la frontière Serbo-albanaise.La chute du gouvernement fasciste en juillet 1943 ont forcé les allemands à intervenir en septembre suivant. Si l'Albanie demeure un royaume, c'est un membre du Balli Kombëtar (Parti du Front National) qui devient chef du gouvernement. Les allemands songent alors à restaurer la monarchie avec Zog à sa tête. Un conseil de régence est institué, composé d'institutions religieuses et dirigé par un ancien haut fonctionnaire de l'empire Ottoman et anti-communiste (c'est ainsi qu'il justifiera sa collaboration avec les nazis), Mehdi Bey Frashëri (1872-1963).

Le pays sombre dans la guerre civile. Nationalistes, zoguistes et communistes.

Malgré la fin de l’occupation allemande (novembre 1944), le PLL n’arrive pas à s’imposer de nouveau politiquement en Albanie face aux troupes d’occupation soviétique et doivent battre en retraite militairement. En dépit de l'intervention directe de la reine Géraldine d'Albanie, le gouvernement anglais (qui subit les pressions des serbes et des grecs) refuse de reconnaître le gouvernement en exil. Les arrestations des monarchistes se multiplient dans toute l’Albanie, les partisans du roi Zog s’enfuient dans les pays frontaliers dont la France futur lieu d'exil du souverain. Au pouvoir, les communistes s’empresseront d’abolir la monarchie en 1946 et de redonner les territoires annexés à la Yougoslavie.

Les années d’exil (1946-1991)

Général Abbas Kupi

Le Parti du mouvement de la légalité devient en exil l'Organisation nationale du mouvement pour la légalité (OKLL).Abbas Kupi est nommé le 7 juillet 1949 à la tête d’une "junte militaire" secrète dont le but avoué est la déstabilisation de l’Albanie communiste. Déjà entre mai et juin 1949, le roi Zog avait été approché tant par les services secrets anglais qu’américains. Mais aux promesses de parachutages de troupes armées sur Tirana, on ne promettait pas la restauration de la monarchie au roi qui refusa de cautionner cette opération.

Une autre tentative en 1951 échoue et met en prison les royalistes du capitaine Zenel qui ont tenté de débarquer en Albanie. Dénoncés par l'agent-double Kim Philby, ils seront tous exécutés sur ordre d’un tribunal populaire.

A la mort du roi Zog le 9 avril 1961, l’OKLL organise son premier Congrès le 24-25 Novembre 1962 et nomme le Général Abbas Kupi (né en 1882) à la tête du Conseil de Régence tout en proclamant le Prince Léka Ier, fils du Roi Zog, le nouveau souverain d’Albanie.

Roi Zog Ier

L’OKLL se dotera d’un journal politique, « la Patrie » (Atdheu).

Lors du troisième Congrès du PLL (30 Novembre 1968), l’OKLL votera en faveur de l’unification avec le Kosovo serbe dont la province est majoritairement albanophone. Trois ans plus tard, au 4ième Congrès, le Roi de jure Léka va s’efforcer de mettre fin aux dissensions qui secouent l’OKLL notamment au sein de son organe politique ou les Secrétaires généraux s’opposent régulièrement à l’autorité d’Abbas Kupi qui refuse de passer la main avant de décéder finalement le 2 Juillet 1977.

L’OKLL poursuivra des activités politico-militaires durant toutes les années d'exil (tentative de coup d’état en 1982 par Léka Ier, appel du souverain a renverser le régime le 26 Décembre 1989, rencontre avec le Ministère des Affaires Etrangères Français en Février 1990..)et se réimplante en Albanie à la chute du communisme dès 1991.

La renaissance du Parti du mouvement de la légalité (PLL)

Le 20 février 1992, le Parti du mouvement de la légalité est reconnu officiellement parti politique dans une Albanie libérée de sa tutelle communiste (Ibrahim Sokoli, élu Président du mouvement). Lors du XIIième Congrès (29-30 Mai 1993) appelé "Congrès de l’Union de la Légalité", le mouvement annonce sa participation aux élections municipales. Et, contre toute attente, le mouvement qui doit reconstruire toute l’image royale, obtiendra deux élus.

D’ailleurs en Novembre 1993, une massive manifestation monarchiste sera organisée à Tirana, la capitale, avec les présences du Roi Leka et de son fils (Léka II), autorisés pour l’occasion à séjourner en Albanie. Le pays est alors confronté à une corruption massive de ses élites politiques et à une insécurité grandissante. Le Roi Léka apparaît alors comme une alternative à un pays qui peine à se relever politiquement comme économiquement. Les manifestations en sa faveur vont se succéder dans le pays. Craignant un coup d’État, le gouvernement expulse le Roi le 20 novembre 1993.

Léka Ier et son épouse Susan

Leka tente de revenir avec un passeport aux armes du royaume albanais (1994) mais est expulsé 24 heures après son arrivée. Une nouvelle fois, le PLL organise des manifestations en sa faveur et exige la tenue d’un référendum sur la question de la monarchie. Acculé, le gouvernement autorise le retour du Roi, accepte la nomination d’un ministre pro-royaliste et la tenue du Référendum du 29 Juin 1997.

Les turbulences des années 2000

Avec l’échec des résultats du référendum (67% en faveur de la République), les tensions s’exacerbent en Albanie. Le 22 février 1998, de nouveaux affrontements éclateront à Shköder suite à une attaque armée sur la mairie de la ville par un groupe de 20 personnes non identifiées. On accusera les royalistes (?)

Le 12 avril 1998, Eqerem gafur Spahia (né en 1960) est élu à la tête du PLL. Il succède à Spartak Ngjela, alors Ministre de la Justice (Janvier à Novembre 1997). Arrêté en septembre 1998 pour avoir participé à une tentative armée du parlement, il sera emprisonné durant 13 mois.

Réélu de nouveau à la tête du PLL en 2001, Eqerem gafur Spahia participe aux élections parlementaires du 24 juin 2001 au sein de la coalition de l’Union pour la Victoire (Bashkimi për Fitoren). C’est un succès. La coalition remportera 37% des voix et 46 élus (4 sièges pour le PLL dont Ekrem Saphiu). Le mouvement contestera néanmoins les résultats affirmant que certains votes étaient plus que frauduleux .

Congrès du PLL

Le PLL engage alors des négociations avec ses alliés pour que ceux-ci abolissent la loi d'interdiction de séjour du souverain titulaire. Le 14 mai 2002, Eqerem gafur Spahia affirme : "Nous pensons que que les problèmes de l'Albanie ne peuvent être résolus que par l'institution royale"

Avec le retour définitif de la famille royale le 29 juin 2002, Spahia est convoqué par le Roi Léka Ier qui lui annonce la création du Mouvement pour le développement national (Levizja per Zhvillim Kombetar -LZHK). Le souverain entend bien désormais lui-même diriger les mouvements monarchistes et les regrouper sous son seul nom. Saphiu obtempère mais cette décision coûtera au PLL la perte de ses 5 députés aux élections législatives de 2005 bien qu’il conservera toujours 3 circonscriptions électorales lors des municipales de 2003.

Ce rapprochement avec le tout nouveau parti du Roi provoque d’importantes dissensions au sein du PLL. Qualifiés de fractionnistes, certains membres du PLL quittent le mouvement et dirigé par Guri Durollari partent fonder le Parti du mouvement monarchiste démocrate albanais (Partia Lëvizja Monarkiste Demokrate Shqiptare).

Lors des élections municipales qui se sont tenues en février 2007, le PLL a remporté 145 sièges de Conseillers locaux et 20 circonscriptions électorales (sur un total de 384) dont celles de la ville de Kruja, berceau historique de la résistance albanaise et fief du Général Abbas Kupi. Lors de ces élections, les monarchistes s’étaient montrés plus que divisés. Le Mouvement pour le développement national avait présenté ses propres candidats tout comme le Parti du mouvement monarchiste démocrate albanais. Le PLL avait obtenu ses meilleurs scores dans la ville de Selitë-Mirditë (71,66% au second tour), Cukulat (66,36%), Muhurr (56,60%) et Bushtrice (67,48%).

manifestation de monarchistes albanais

Lors des élections législatives du 28 juin 2009, le PLL a fait parti de la coalition de l’Alliance du Changement (Aleance e Ndryshimit) qui a obtenu 47% des voix et 70 élus (le PLL a obtenu seulement 10711 voix soit 0.71% et aucun élu. Cependant Ekrem Spahia obtient le poste de Vice-ministre de la défense). Une alliance (Alliance pour l'emploi, la prospérité et l'intégration) reconduite lors des élections législatives du 24 juin 2013 qui obtient 39% des votes mais ne sort pas gagnante des élections. Bien que réunis au sein de cette coalition mais divisés entre le Parti du mouvement de la légalité et le Mouvement pour le développement national, les monarchistes obtiendront à peine moins d'1% des voix. Lors de la campagne électorale, Ekrem Spahia s'est distingué par de violentes positions contre les homosexuels albanais. Le mouvement monarchiste d'ailleurs ne reconnaît pas les droits des homosexuels en Albanie.

Le PLL a présenté des candidats aux élections municipales du 8 mai 2011 au sein de la Coalition des Citoyens (Aleanca për Qytetarin). Très hétéroclite et dominée par le Parti démocratique d'Albanie, la coalition a obtenu un score de 47% des voix. Le PLL au sein de cette coalition a remporté une seule municipalité sous son nom avec un résultat de 1.83% des voix et fait élire 193 conseillers municipaux.

Sulejman Gjana

Bien qu’il n’ait aucun élu parlementaire, le Parti du mouvement de la légalité est ancré dans le paysage politique albanais. Sur le plan international, le PLL est membre de la Conférence monarchiste internationale. Le mouvement lutte pour l’intégration de son pays au sein de l’Europe et de l’Otan, l’unification avec le Kosovo.

Le 25 novembre 2013, Sulejman Gjana (né en 1970) Vice-Président du PLL (et actuel conseiller du Maire de Tirana depuis 2011) a été élu nouveau leader du mouvement royaliste au cours de son XVIIième congrès par 109 voix contre 92 à Ekrem Spahia. Il prône la fusion des deux mouvements monarchistes qui ont participé au sein d'une coalition (Alliance pour l'Emploi, la Prospérité et l'Intégrité) aux élections parlementaires du 23 juin 2013. Le Parti du mouvement de la Légalité a obtenu 0.35% des voix (6089 voix).

Liens externes

  • [1] : Site du Parti du mouvement de la légalité-Partia Lëvizja e Legalitetit (en Albanais)
  • [2] : vidéo You Tube sur le Roi Zog Ier (Angl.)
  • [3] : vidéo You Tube (muette) sur le Roi Zog Ier (commentaires en anglais)
  • [4] : Vidéo You Tube allocution du Roi Zog Ier (Albanais)
  • [5] : article du Soir le 29/01/1990 sur léka Ier (Fr.)
  • [6]: article de Libération du 04/07/1997 sur le référendum en Albanie (Fr.)
  • [7] : site sur le Roi Léka Ier (Fr.)
  • [8] vidéo Arté sur le Prince Léka II (Fr.)
  • [9] : site officile de la Cour Royal d'Albanie (Angl.)
  • [10] : vidéo You tube sur la position du Roi concernant le Kosovo (Albanais)
  • [11] : résultats des élections municipales de mai 2011 (Alb.)
  • [12]: élections législatives de juin 2013 (Fr.)
  • [13] : page Facebook du Prince Léka II
  • [14]: le Parti de la légalité contre les droits homosexuels
  • [15] : page Facebook du Parti du mouvement de la légalité
  • [16]: autre page Facebook du Parti du mouvement de la légalité.
  • [17]: Election de Sulejman Gjana (Alb.)