« Robert II dit le Pieux (vers 970-996-1031) » : différence entre les versions

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==La laborieuse pérennisation de la couronne==
==La laborieuse pérennisation de la couronne==
Pour pouvoir transmettre sa  couronne à son fils, la  condition sine qua non était de se marier . le futur Robert II le  fit  et dés avant  d’être monté  sur le trône ; Agé de  dix huit ans, Robert , sur  ordre de son père, convola  avec la veuve du Comte de Flandres Rozala dont la  dot  comportait Montreuil et le comté de Ponthieu. La  considérable différence d’âge entre  les époux , (18/50) poussa le jeune Robert à la répudier  ... tout en gardant la dot. A la veille  de porter la couronne, Robert se maria une seconde fois avec Berthe de Bourgogne. Las , une double parenté , jurdique (cousine au 3 éme degré) et  spirituelle (Robert était le parrain  du dernier enfant  né du premier mariage de  sa nouvelle épouse) conduisit  le Pape Grégoire V à les sommer de se séparer  sous peine d’excommunication. Un tableau de Jean-Paul Laurens  (1875) conservé au Musée d’Orsay (Paris) en conserve l’effrayante trace. Robert II ayant  fini par obéir ,dans la douleur, il put  se marier  en 1003  avec Constance de Provence, à la beauté  fameuse mais au carcarctére oh  combien difficile.  Alix  naîtra  vers 1003,  en  1007 la suivra  Hugues, associé le  9 juin 1017 au trône de France mais hélas  mort en 1025
Pour pouvoir transmettre sa  couronne à son fils, la  condition sine qua non était de se marier . le futur Robert II le  fit  et dés avant  d’être monté  sur le trône ; Agé de  dix huit ans, Robert , sur  ordre de son père, convola  avec la veuve du Comte de Flandres Rozala dont la  dot  comportait Montreuil et le comté de Ponthieu. La  considérable différence d’âge entre  les époux , (18/50) poussa le jeune Robert à la répudier  ... tout en gardant la dot. A la veille  de porter la couronne, Robert se maria une seconde fois avec Berthe de Bourgogne. Las , une double parenté , jurdique (cousine au 3 éme degré) et  spirituelle (Robert était le parrain  du dernier enfant  né du premier mariage de  sa nouvelle épouse) conduisit  le Pape Grégoire V à les sommer de se séparer  sous peine d’excommunication. Un tableau de Jean-Paul Laurens  (1875) conservé au Musée d’Orsay (Paris) en conserve l’effrayante trace. Robert II ayant  fini par obéir ,dans la douleur, il put  se marier  en 1003  avec Constance de Provence, à la beauté  fameuse mais au carcarctére oh  combien difficile.  Alix  naîtra  vers 1003,  en  1007 la suivra  Hugues, associé le  9 juin 1017 au trône de France mais hélas  mort en 1025 En 1008 verra le jour  le futur Henri I er  à son tour associé au trône  le 14 mai 1027 malgré l'opposition de  sa mère qui lui préférait  son  fils puiné  Robert  qui était né  en 1011  précédé d'Alédaïde  et  suivi  de Eudes en 1013 . Le dernier  aléa  successoral se produisit en  1030 où il eut la douleur  de  voir la  révolte de ses enfants le  futur Henri Ier et  son cas et Robert  contre lui. Le décés  de ce "prince-moine"  au château de  Melun sis dans l'île Saint Etienne , des suites d'une forte fièvre, le 20 juillet  de l’année  suivante couronna, en quelque sorte  son œuvre,  puisque  ce fut  son fils Henri Ier qui  lui succéda. le défunt roi Robert Il fut inhumé dans la basilique Saint Denis, à Paris.
En 1008 verra le jour  le futur Henri I er  à son tour associé au trône  le 14 mai 1027 malgré l'opposition de  sa mère qui lui préférait  son  fils puiné  Robert  qui était né  en 1011  précédé d'Alédaïde  et  suivi  de Eudes en 1013 . Le dernier  aléa  de  ses efforts successoraux se produisit en  1030 . où il eut la douleur  de  voir la  révolte de ses enfants le  futur Henri Ier et  son cas et Robert  contre lui. Le décés  de ce "prince-moine"  au château de  Melun sis dans l'île Saint Etienne , des suites d'une forte fièvre, le 20 juillet  de l’année  suivante couronna, en quelque sorte  son œuvre,  puisque  ce fut  son fils Henri Ier qui  lui succéda. le défunt roi Robert Il fut inhumé dans la basilique Saint Denis, à Paris.
 
==La naissance de la loi fondamentale du royaume  de primogéniture mâle==
Dans le  but d’assurer  une transmision facilitée  de sa  couronne  et d’éviter les risques de  coup  d’etat à son décés, Robert II le Pieux fit sacrer roi son fils  aîné Hugues le 9 juin 1017  et l'associe au trône . Malheureusement  la mort de celui-ci le 17 septembre 1025  rendit inutile les précautions  prises par  le roi Robert II  pour assurer  sa succession. Celui-ci  réunit  alors une assemblée  de  barons et d’évêques pour prendre  conseil sur le point  de  savoir  qui serait maintenant  son héritier. La règle de la primogéniture défendue par Fulbert de Chartres fut alors  adoptée au bénéfice  d’Henri,  certes seulement  son deuxième  fils, mais devenu  l’ainé à la suite du décés  de son frère Hugues. Henri fut  sacré à Reims, par anticipation,  le 14 mai 1027. la rêgle  de primogéniture ainisi appliquée allait  devenir  une loi fondamentale du royaume.


==Le roi pose les  fondements d’un royaume==
==Le roi pose les  fondements d’un royaume==

Version du 23 mars 2013 à 20:36

Un roi capétien à la titulature héritée de jure d’un roi mérovingien

Pour que le roi de la nouvelle dynastie des Capétiens ; roi succédant à son Pére Hugues Capet le 24 octobre 996 fasse suivre son nom du numéro cardinal "II ", c’est parce qu’il prenait en compte l’existence d’un roi Carolingien Robert I, lui qui ceignit la couronne lors des annnnées 922-923.

La piété, parfois incertaine, du roi Robert

La postérité peut faire bien les choses. Ainsi en a t’il été du souvenir de ce roi , né et sacré à 0rléans, de "taille élevée, la chevelure lisse et bien arrangée " (Guizot) élève de Gerbert d'Aurillac ( futur pape Sylvestre II) théologiquement savant ,formé au latin, féru de musique religieuse généreux envers les pauvres , fondateur de trés nombreuses implantations religieuses (Guizot) pardonnant à ses ennemis tout en veillant à la mise en oeuvre de la paix de Dieu (limitation des effets des guerres seigneuriales) proclamée à Orléans le 25 mai 1010 . Pour autant, ce fût ce même roi qui encourra l’excommunication pour mariage « consanguin ( voir infra) . Autre comportement que l'on trouverait sans doute excessif aujourd'hui , l'exécution par le feu d' une dizaine de clercs de la cathédrale Sainte Croix d’Orléans pendant les fêtes de Noël de l’an 1022.

Le roi de l'an mil

Monté sur le trône en 996, Robert II fut donc confronté avec ce que les historiens à venir qualifièrent , mais à posteriori, de terreur millénariste annonciatrice, déjà , de la fin du monde. Or s'il est exact que que le début du règne ne fut pas un lit de roses ( invasion des Normands et des Sarrasins, épidémie de peste, famine dans les campagnes (1010, 1030) , problèmes de subsistance des citadins, pluies froides et continuelles...) , il n'apparaît pas que le changement de millénaire fut plus particulièrement terrible que d'autres périodes du Moyen-Age.

La laborieuse pérennisation de la couronne

Pour pouvoir transmettre sa couronne à son fils, la condition sine qua non était de se marier . le futur Robert II le fit et dés avant d’être monté sur le trône ; Agé de dix huit ans, Robert , sur ordre de son père, convola avec la veuve du Comte de Flandres Rozala dont la dot comportait Montreuil et le comté de Ponthieu. La considérable différence d’âge entre les époux , (18/50) poussa le jeune Robert à la répudier ... tout en gardant la dot. A la veille de porter la couronne, Robert se maria une seconde fois avec Berthe de Bourgogne. Las , une double parenté , jurdique (cousine au 3 éme degré) et spirituelle (Robert était le parrain du dernier enfant né du premier mariage de sa nouvelle épouse) conduisit le Pape Grégoire V à les sommer de se séparer sous peine d’excommunication. Un tableau de Jean-Paul Laurens (1875) conservé au Musée d’Orsay (Paris) en conserve l’effrayante trace. Robert II ayant fini par obéir ,dans la douleur, il put se marier en 1003 avec Constance de Provence, à la beauté fameuse mais au carcarctére oh combien difficile. Alix naîtra vers 1003, en 1007 la suivra Hugues, associé le 9 juin 1017 au trône de France mais hélas mort en 1025 En 1008 verra le jour le futur Henri I er à son tour associé au trône le 14 mai 1027 malgré l'opposition de sa mère qui lui préférait son fils puiné Robert qui était né en 1011 précédé d'Alédaïde et suivi de Eudes en 1013 . Le dernier aléa successoral se produisit en 1030 où il eut la douleur de voir la révolte de ses enfants le futur Henri Ier et son cas et Robert contre lui. Le décés de ce "prince-moine" au château de Melun sis dans l'île Saint Etienne , des suites d'une forte fièvre, le 20 juillet de l’année suivante couronna, en quelque sorte son œuvre, puisque ce fut son fils Henri Ier qui lui succéda. le défunt roi Robert Il fut inhumé dans la basilique Saint Denis, à Paris.

La naissance de la loi fondamentale du royaume de primogéniture mâle

Dans le but d’assurer une transmision facilitée de sa couronne et d’éviter les risques de coup d’etat à son décés, Robert II le Pieux fit sacrer roi son fils aîné Hugues le 9 juin 1017 et l'associe au trône . Malheureusement la mort de celui-ci le 17 septembre 1025 rendit inutile les précautions prises par le roi Robert II pour assurer sa succession. Celui-ci réunit alors une assemblée de barons et d’évêques pour prendre conseil sur le point de savoir qui serait maintenant son héritier. La règle de la primogéniture défendue par Fulbert de Chartres fut alors adoptée au bénéfice d’Henri, certes seulement son deuxième fils, mais devenu l’ainé à la suite du décés de son frère Hugues. Henri fut sacré à Reims, par anticipation, le 14 mai 1027. la rêgle de primogéniture ainisi appliquée allait devenir une loi fondamentale du royaume.

Le roi pose les fondements d’un royaume

Au nombre du travail de fourmi auquel se livra ce roi figure assurément la conquête de la Bourgogne ( 1002-janvier 1016) hors Dijon , Bourgogne dont son fils Henri Ier ne gardera d’ailleurs pas . L'habileté stratégique de Robert II tient au fait qu' en octobre 1002, Henri, duc de Bourgogne, était mort sans laisser d’héritiers légitimes. Fils d’Hugues le Grand, le défunt était l’oncle de Robert II, qui estima donc pouvoir réclamer le duché au nom de l'héritier de sang . Mais cet important apport ne fut pas le seul , Bouchard le Vénérable, comte de Vendôme et ami d’Hugues Capet, mourut en 1007, le comté de Melun et le comté de Dreux , jadis propriété d'Eudes II de Blois , fils de sa deuxième épouse Berthe de Bourgogne, rejoignirent alors la couronne royale . A la même époque Le titre de Comte de Paris disparaît, le roi Robert II, en connaissant la symbolique, le comté revenant lui aussi au roi. Rattachement de la ville et du comté de Sens décidé en 1015. Son attachement à son royaume explique sans doute qu'il ait refusé le trône de Lombardie qu'on lui avait proposé en 1024.

Liens externes

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