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Cherchant à rénover le royalisme, à en articuler le message avec le christianisme, il fonde avec son ami [[Michel Vivier]] l'hebdomadaire ''[[La Nation française]]'' en 1955, où signent notamment les [[Hussards]], mais aussi [[Marcel Aymé]], [[Gustave Thibon]], [[Armand Robin]], etc.  
Cherchant à rénover le royalisme, à en articuler le message avec le christianisme, il fonde avec son ami [[Michel Vivier]] l'hebdomadaire ''[[La Nation française]]'' en 1955, où signent notamment les [[Hussards]], mais aussi [[Marcel Aymé]], [[Gustave Thibon]], [[Armand Robin]], etc.  


Il se veut « ''être à l'abri de Sartre'' » et des « ''entrepreneurs en nihilisme'' ». Tour à tour, et en fonction des événements, il va soutenir le [[Général de Gaulle]] ou le combattre, en insistant notamment sur le modèle monarchique sur lequel repose, selon lui, la Constitution de la Ve République.  
Il se veut « ''être à l'abri de Sartre'' » et des « ''entrepreneurs en nihilisme'' ». Tour à tour, et en fonction des événements, il va soutenir le [[Général de Gaulle]] ou le combattre, en insistant notamment sur le modèle monarchique sur lequel repose, selon lui, la Constitution de la V<sup>e</sup> République.  


Suite à des interventions diverses, notamment d'[[Edmond Michelet]] et d'Alain Peyrefitte, Boutang est réintégré dans l'enseignement par le [[Général de Gaulle]] en 1967. Il est d'abord professeur de philosophie au Lycée Turgot, puis devient maître de conférences à l'Université de Brest en 1974.  
Suite à des interventions diverses, notamment d'[[Edmond Michelet]] et d'Alain Peyrefitte, Boutang est réintégré dans l'enseignement par le [[Général de Gaulle]] en 1967. Il est d'abord professeur de philosophie au Lycée Turgot, puis devient maître de conférences à l'Université de Brest en 1974.  


Malgré une cabale dont a parlé toute la presse, et où Boutang va recevoir le soutien discret de [[François Mitterrand]] et celui de Madeleine Rebérioux, il est nommé professeur de métaphysique à la Sorbonne, où il enseigne jusqu'en 1984, prolongeant ensuite son séminaire à son domicile de Saint-Germain-en-Laye jusqu'à la fin. Il mourut le 27 juin 1998.
Malgré une cabale dont a parlé toute la presse, et où Boutang va recevoir le soutien discret de [[François Mitterrand]] et celui de Madeleine Rebérioux, il est nommé professeur de métaphysique à la Sorbonne, où il enseigne jusqu'en 1984, prolongeant ensuite son séminaire à son domicile de Saint-Germain-en-Laye jusqu'à la fin. Il mourut le 27 juin 1998.


== Philosophie, royalisme et critique littéraire ==
== Philosophie, royalisme et critique littéraire ==


[[Fichier:BOUTANG004.jpg|350px|thumb|left|Boutang lors d'un dîner-débat organisé par la [[Nouvelle action française]] en 1976]]Boutang est souvent connu comme continuateur de Maurras : il l'est partiellement, tout en rejetant dès 1955 tout [[antisémitisme]], même 'd'Etat', et en articulant la pensée de la monarchie avec la philosophie ou la théologie chrétiennes. En réalité, l'éclosion du philosophe Boutang s'est déroulée parallèlement à son aventure politique et journalistique (1936-1967), alors que ses textes philosophiques appartiennent aux années 1970-1995. Ses ''Cahiers'' (inédits - 1946-1997) témoignent de cette constance du souci métaphysique.  
[[Fichier:BOUTANG004.jpg|350px|thumb|left|Boutang aux côtés de [[Gérard Leclerc]] lors d'un dîner-débat organisé par la [[Nouvelle Action française]] en 1976]]Boutang est souvent connu comme continuateur de Maurras : il l'est partiellement, tout en rejetant dès 1955 tout [[antisémitisme]], même 'd'Etat', et en articulant la pensée de la monarchie avec la philosophie ou la théologie chrétiennes. En réalité, l'éclosion du philosophe Boutang s'est déroulée parallèlement à son aventure politique et journalistique (1936-1967), alors que ses textes philosophiques appartiennent aux années 1970-1995. Ses ''Cahiers'' (inédits - 1946-1997) témoignent de cette constance du souci métaphysique.  


Dans la Politique considérée comme un souci (1948), sa démarche emprunte à la phénoménologie tout en trouvant un ton très personnel, où Boutang offre des lectures très neuves de Shakespeare, Kafka ou Dostoïevski, qui lui servent à interroger l'essence du politique. Habité par le questionnement sur le Logos, Boutang a interrogé le travail de la traduction (Art Poétique, 1987, où il traduit notamment un dizain de Maurice Scève en anglais). Il a apporté une enquête extrêmement fouillée sur les fondements manichéens de la pensée et de l'art de William Blake (William Blake, manichéen et visionnaire, 1991), poète qu'il a traduit et dont il a tiré une anthologie (chez 'Orphée', La Différence). Boutang a également traduit et abondamment commenté Le Banquet de Platon (chez Hermann, 1989, avec des gravures de Vieira Da Silva).
Dans la Politique considérée comme un souci (1948), sa démarche emprunte à la phénoménologie tout en trouvant un ton très personnel, où Boutang offre des lectures très neuves de Shakespeare, Kafka ou Dostoïevski, qui lui servent à interroger l'essence du politique. Habité par le questionnement sur le Logos, Boutang a interrogé le travail de la traduction (Art Poétique, 1987, où il traduit notamment un dizain de Maurice Scève en anglais). Il a apporté une enquête extrêmement fouillée sur les fondements manichéens de la pensée et de l'art de William Blake (William Blake, manichéen et visionnaire, 1991), poète qu'il a traduit et dont il a tiré une anthologie (chez 'Orphée', La Différence). Boutang a également traduit et abondamment commenté Le Banquet de Platon (chez Hermann, 1989, avec des gravures de Vieira Da Silva).
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Sa critique littéraire a été recueillie dans "''Les Abeilles de Delphes''" (1954, réédité en 1999) et "''La Source Sacrée''" (2003) - On n'oubliera pas ses "''Commentaires sur 49 dizains de la Délie''", publiés chez Gallimard en 1953. Dans une langue hautement poétique, avec une intelligence d'une remarquable souplesse, Boutang n'hésite pas à renouveler la lecture des plus grands classiques (comme Cervantès), à s'aventurer sur des territoires encore peu explorés par les critiques français (T.S. Eliot), et on peut le compter aussi parmi les découvreurs de Faulkner, dont ses romans reçoivent l'influence.  
Sa critique littéraire a été recueillie dans "''Les Abeilles de Delphes''" (1954, réédité en 1999) et "''La Source Sacrée''" (2003) - On n'oubliera pas ses "''Commentaires sur 49 dizains de la Délie''", publiés chez Gallimard en 1953. Dans une langue hautement poétique, avec une intelligence d'une remarquable souplesse, Boutang n'hésite pas à renouveler la lecture des plus grands classiques (comme Cervantès), à s'aventurer sur des territoires encore peu explorés par les critiques français (T.S. Eliot), et on peut le compter aussi parmi les découvreurs de Faulkner, dont ses romans reçoivent l'influence.  


[[Fichier:JR78004.jpg|350px|thumb|Boutang avec [[Gérard Leclerc]] lors des journées de la [[Nouvelle action royaliste]] en 1978]]Son "''Maurras, la destinée et l'oeuvre''" (1984) constitue un commentaire extrêmement développé sur un auteur voué aux gémonies, mais dont il a discerné la richesse poétique, le tracé spirituel, les implications métaphysiques, et les contours politiques fondamentaux. Immense dialogue, donc, à l'intérieur duquel Boutang est loin de donner toujours raison à son maître, même si l'amour intellectuel (socratique ?) qu'il lui porte est évident. En métaphysique, domaine où son apport est le plus décisif, Boutang est avant tout un enquêteur de l'être, dans le sillage de [[Gabriel Marcel]], et en dialogue, notamment avec Heidegger, et avec Platon dont la lecture du Parménide est l'une des plus puissantes.  
[[Fichier:JR78004.jpg|350px|thumb|Boutang avec [[Gérard Leclerc]] lors des journées de la [[Nouvelle Action royaliste]] en 1978]]Son "''Maurras, la destinée et l'oeuvre''" (1984) constitue un commentaire extrêmement développé sur un auteur voué aux gémonies, mais dont il a discerné la richesse poétique, le tracé spirituel, les implications métaphysiques, et les contours politiques fondamentaux. Immense dialogue, donc, à l'intérieur duquel Boutang est loin de donner toujours raison à son maître, même si l'amour intellectuel (socratique ?) qu'il lui porte est évident. En métaphysique, domaine où son apport est le plus décisif, Boutang est avant tout un enquêteur de l'être, dans le sillage de [[Gabriel Marcel]], et en dialogue, notamment avec Heidegger, et avec Platon dont la lecture du Parménide est l'une des plus puissantes.  


Son "''Ontologie du secret''" (thèse soutenue en Sorbonne en 1972), compte d'après Steiner parmi les plus grands textes philosophiques du siècle. Il faut en approcher "''Apocalypse du désir''" (1979), qui contient notamment une réfutation de la métaphysique sophistique de Deleuze et de Derrida, pour réaffirmer la dynamique transcendante du désir, portée jusqu'au sang de l'Agneau pascal.
Son "''Ontologie du secret''" (thèse soutenue en Sorbonne en 1972), compte d'après Steiner parmi les plus grands textes philosophiques du siècle. Il faut en approcher "''Apocalypse du désir''" (1979), qui contient notamment une réfutation de la métaphysique sophistique de Deleuze et de Derrida, pour réaffirmer la dynamique transcendante du désir, portée jusqu'au sang de l'Agneau pascal.


== Style et dernières oeuvres ==
== Style et dernières oeuvres ==
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*[http://www.pierreboutang.com/ Un site consacré à Pierre Boutang]
*[http://www.pierreboutang.com/ Un site consacré à Pierre Boutang]
 
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Dernière version du 31 août 2016 à 10:24

Le jeune intellectuel maurrassien

Pierre Boutang, né le 20 septembre 1916 à Saint-Etienne et décédé le 27 juin 1998 à Saint-Germain-en-Laye, était un philosophe, poète, journaliste politique et traducteur français.

Eléments biographiques

Normalien, agrégé de philosophie en 1936, il participe la même année à la rédaction de L'Action Française et se révèle comme un fervent partisan des idées de Charles Maurras.

Ayant participé au gouvernement Giraud en Afrique du Nord en 1943, et quoiqu'il ait participé à l'armée de la Libération (en Tunisie et au Maroc, jusqu'en 1946), il sera révoqué sans pension et avec l'interdiction d'enseigner après la guerre. Depuis lors, il se consacrera notamment au journalisme, collaborant à Aspects de la France qui a succédé à L'Action Française.

Cherchant à rénover le royalisme, à en articuler le message avec le christianisme, il fonde avec son ami Michel Vivier l'hebdomadaire La Nation française en 1955, où signent notamment les Hussards, mais aussi Marcel Aymé, Gustave Thibon, Armand Robin, etc.

Il se veut « être à l'abri de Sartre » et des « entrepreneurs en nihilisme ». Tour à tour, et en fonction des événements, il va soutenir le Général de Gaulle ou le combattre, en insistant notamment sur le modèle monarchique sur lequel repose, selon lui, la Constitution de la Ve République.

Suite à des interventions diverses, notamment d'Edmond Michelet et d'Alain Peyrefitte, Boutang est réintégré dans l'enseignement par le Général de Gaulle en 1967. Il est d'abord professeur de philosophie au Lycée Turgot, puis devient maître de conférences à l'Université de Brest en 1974.

Malgré une cabale dont a parlé toute la presse, et où Boutang va recevoir le soutien discret de François Mitterrand et celui de Madeleine Rebérioux, il est nommé professeur de métaphysique à la Sorbonne, où il enseigne jusqu'en 1984, prolongeant ensuite son séminaire à son domicile de Saint-Germain-en-Laye jusqu'à la fin. Il mourut le 27 juin 1998.

Philosophie, royalisme et critique littéraire

Boutang aux côtés de Gérard Leclerc lors d'un dîner-débat organisé par la Nouvelle Action française en 1976

Boutang est souvent connu comme continuateur de Maurras : il l'est partiellement, tout en rejetant dès 1955 tout antisémitisme, même 'd'Etat', et en articulant la pensée de la monarchie avec la philosophie ou la théologie chrétiennes. En réalité, l'éclosion du philosophe Boutang s'est déroulée parallèlement à son aventure politique et journalistique (1936-1967), alors que ses textes philosophiques appartiennent aux années 1970-1995. Ses Cahiers (inédits - 1946-1997) témoignent de cette constance du souci métaphysique.

Dans la Politique considérée comme un souci (1948), sa démarche emprunte à la phénoménologie tout en trouvant un ton très personnel, où Boutang offre des lectures très neuves de Shakespeare, Kafka ou Dostoïevski, qui lui servent à interroger l'essence du politique. Habité par le questionnement sur le Logos, Boutang a interrogé le travail de la traduction (Art Poétique, 1987, où il traduit notamment un dizain de Maurice Scève en anglais). Il a apporté une enquête extrêmement fouillée sur les fondements manichéens de la pensée et de l'art de William Blake (William Blake, manichéen et visionnaire, 1991), poète qu'il a traduit et dont il a tiré une anthologie (chez 'Orphée', La Différence). Boutang a également traduit et abondamment commenté Le Banquet de Platon (chez Hermann, 1989, avec des gravures de Vieira Da Silva).

Sa critique littéraire a été recueillie dans "Les Abeilles de Delphes" (1954, réédité en 1999) et "La Source Sacrée" (2003) - On n'oubliera pas ses "Commentaires sur 49 dizains de la Délie", publiés chez Gallimard en 1953. Dans une langue hautement poétique, avec une intelligence d'une remarquable souplesse, Boutang n'hésite pas à renouveler la lecture des plus grands classiques (comme Cervantès), à s'aventurer sur des territoires encore peu explorés par les critiques français (T.S. Eliot), et on peut le compter aussi parmi les découvreurs de Faulkner, dont ses romans reçoivent l'influence.

Boutang avec Gérard Leclerc lors des journées de la Nouvelle Action royaliste en 1978

Son "Maurras, la destinée et l'oeuvre" (1984) constitue un commentaire extrêmement développé sur un auteur voué aux gémonies, mais dont il a discerné la richesse poétique, le tracé spirituel, les implications métaphysiques, et les contours politiques fondamentaux. Immense dialogue, donc, à l'intérieur duquel Boutang est loin de donner toujours raison à son maître, même si l'amour intellectuel (socratique ?) qu'il lui porte est évident. En métaphysique, domaine où son apport est le plus décisif, Boutang est avant tout un enquêteur de l'être, dans le sillage de Gabriel Marcel, et en dialogue, notamment avec Heidegger, et avec Platon dont la lecture du Parménide est l'une des plus puissantes.

Son "Ontologie du secret" (thèse soutenue en Sorbonne en 1972), compte d'après Steiner parmi les plus grands textes philosophiques du siècle. Il faut en approcher "Apocalypse du désir" (1979), qui contient notamment une réfutation de la métaphysique sophistique de Deleuze et de Derrida, pour réaffirmer la dynamique transcendante du désir, portée jusqu'au sang de l'Agneau pascal.

Style et dernières oeuvres

Le philosophe reconnu

Dans une langue originale, poétique, au bord de l'hermétisme, Boutang interroge l'être, le désir, le temps, l'origination de la langue, grâce à une culture considérable : familier des Grecs (Platon, Aristote), des scholastiques (Boèce, Saint-Thomas d'Aquin), de la littérature ancienne et moderne (de Dante et de Shakespeare à Hölderlin, Rimbaud, Dostoïevsky, dont il a préfacé Les Possédés), Boutang retrouve à travers le commentaire le mouvement même de leur pensée et leur geste créateur, où le décèlement du mal et de l'erreur ne se complaît pas dans une simple condamnation morale.

Considéré comme un maître par Emmanuel Lévinas, tôt remarqué par Vladimir Jankélévitch, interlocuteur et ami de George Steiner (Dialogues sur Abraham et sur Antigone, publiés en 1989), Pierre Boutang a donc occupé une place à la confluence de la philosophie, la politique, la théologie, le journalisme et la littérature. Son oeuvre et sa pensée restent à redécouvrir.


Les éditions La Différence ont publié l'ensemble de son oeuvre romanesque et des essais. Après sa mort, ses anciens confrères et disciples ont fondé l'Association des amis de Pierre Boutang.

Publications

    • Romans
  • La Maison un dimanche. Suivi de Chez Madame Dorlinde, Paris, La Table ronde, 1947. (Rééd. Paris, Ed. de la Différence, 1991).
  • Quand le furet s'endort, Paris, La Table ronde, 1948.
  • Le Secret de René Dorlinde, Paris, Fasquelle, 1958.
  • Le Purgatoire, Paris, Le Sagittaire, 1976.
    • Essais, philosophie
  • (avec Henri Dubreuil), Amis du Maréchal, Paris, F. Sorlot, coll. "Cahiers des amis du Maréchal" no 1, 1941.
  • La politique : la politique considérée comme souci, Paris, J. Froissart, 1948.
  • La République de Joinovici, Paris, Amiot-Dumont, 1949.
  • Sartre est-il un possédé ?, Paris, La Table ronde, 1950.
  • Les Abeilles de Delphes, Paris, La Table ronde, 1952.
  • Commentaire sur quarante-neuf dizains de la 'Délie, Paris, Gallimard, 1953.
  • La Terreur en question, Paris, Fasquelle, 1958.
  • L'Ontologie du secret, Paris, PUF, 1973.
  • Reprendre le pouvoir, Paris, Le Sagittaire, 1977.
  • Gabriel Marcel interrogé. Entretien de 1970, Paris, Paris, J.-M. Place, 1977.
  • Apocalypse du désir, Paris, Grasset, 1979.
  • La Fontaine politique, Paris, J.-E. Hallier/A. Michel, 1981.
  • Précis de Foutriquet. Contre Giscard, Paris, J.-E. Hallier/A. Michel, 1981.
  • Maurras, la destinée et l'oeuvre, Paris, Plon, 1984.
  • Art poétique. Autres mêmes, Paris, La Table ronde, 1988.
  • Karin Pozzi ou la quête de l'immortalité, Paris, Ed. de la Différence, 1991.
  • (avec George Steiner), Dialogues. Sur le mythe d'Antigone. Sur le sacrifice d'Abraham, Paris, Lattès, 1994.
  • La Fontaine. Les "Fables" ou la langue des dieux, Paris, Hachette, 1995.
  • William Blake : manichéen et visionnaire, La Différence, 1990.
    • Traductions
  • Platon, Apologie de Socrate, Paris, J. et R. Wittmann, 1946.
  • Platon, Le Banquet, Paris, Hermann, 1972.
  • G. K. Chesterton, L'auberge volante (The Flying Ill), Lausannne-Paris, L'Age d'homme, 1990.
  • William Blake, Chansons et mythes, Paris, La Différence, 1889.
    • Sur Pierre Boutang
  • Dossier H, "Pierre Boutang". Collectif (articles de Gabriel Matzneff, Vladimir Volkoff, George Steiner, Jean-José Marchand, etc. 440p, L'Age d'homme, 2002.
  • Geneviève Jurgensen, "Pierre Boutang, l'art de l'absolu et du paradoxe", dans La Croix, 30 juin 1998.
  • Patrick Kechihian, "Pierre Boutang, un intellectuel engagé. De Maurras à Mitterrand", dans Le Monde, 30 juin 1998.
  • Anne-Marie Koenig, "La voix du coeur",dans le Magazine littéraire, no 296, février 1992, p. 104.
  • Sébastien Lapaque, "La longue marche spirituelle de Pierre Boutang", dans Le Figaro littéraire, 19 juin 2003.
  • Sébastien Lapaque, "Salut à Pierre Boutang", dans Le Figaro, 3 octobre 2002.
  • Joseph Mace-Scaron, "La mort de Pierre Boutang: un métaphysicien intransigeant", dans Le Figaro, 29 juin 1998.
  • Pierre Marcabru, "Pierre Boutang : un gentilhomme d'un autre temps", dans Le Figaro, 16 décembre 1999.


Lien externe