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Henri Charles Ferdinand Marie Dieudonné (1820-1883), duc de Bordeaux, titré ''proprio motu'' comte de Chambord à partir de 1830. Tout est romanesque dans la vie de ce prince : les  conditions de sa naissance (« ''l’enfant  du miracle'' » selon Lamartine, venu au  monde sept mois après l’assassinat de son père), l’épopée de sa mère, la duchesse de Berry, son refus enfin de la couronne proposée ([[Affaire  du drapeau blanc]], cf. le manifeste du 5 juillet 1871).
Henri Charles Ferdinand Marie Dieudonné (1820-1883), duc de Bordeaux, titré ''proprio motu'' comte de Chambord à partir de 1830. Tout est romanesque dans la vie de ce prince : les  conditions de sa naissance (« ''l’enfant  du miracle'' » selon Lamartine, venu au  monde sept mois après l’assassinat de son père), l’épopée de sa mère, la duchesse de Berry, son refus enfin de la couronne proposée ([[Affaire  du drapeau blanc]], cf. le manifeste du 5 juillet 1871).
Le  comte de Chambord ne  fut certes pas sans activité  politique officielle  mais seulement à partir du 3 juin 1844, date  de la mort de son oncle, [[Louis XIX]]. Pour autant, il est  compréhensible que l'histoire ait retenu préférentiellement que du décès de ce prince, mort sans héritier malgré son union avec Marie-Thérèse de Modène, et dernier descendant sur le sol français de Louis XIV, date la séparation des royalistes français entre deux  branches servant des princes à l’ascendance différente : une issue de Louis XIV, une issue de Louis-Philippe. Pourtant la visite de Philippe d'Orléans comte de Paris (1838-1894), petit-fils de Louis-Philippe, à Frohsdorf (Autriche) le 5 août 1873 pour rencontrer le comte de Chambord et saluer en lui le ''seul représentant du principe monarchique'' aurait du éviter cette rupture et ce d'autant plus que le comte de Chambord, n'ayant pas d'enfant, pouvait trouver une ''descendance'' en Philippe d'Orléans, né en 1869, fils de son visiteur.
Le  comte de Chambord ne  fut certes pas sans activité  politique officielle ( trés nombreux  voyages, en particulier) mais seulement à partir du 3 juin 1844, date  de la mort de son oncle, [[Louis XIX]]. Pour autant, il est  compréhensible que l'histoire ait retenu préférentiellement que du décès de ce prince, mort sans héritier malgré son union avec Marie-Thérèse de Modène, et dernier descendant sur le sol français de Louis XIV, date la séparation des royalistes français entre deux  branches servant des princes à l’ascendance différente : une issue de Louis XIV, une issue de Louis-Philippe. Pourtant la visite de Philippe d'Orléans comte de Paris (1838-1894), petit-fils de Louis-Philippe, à Frohsdorf (Autriche) le 5 août 1873 pour rencontrer le comte de Chambord et saluer en lui le ''seul représentant du principe monarchique'' aurait du éviter cette rupture et ce d'autant plus que le comte de Chambord, n'ayant pas d'enfant, pouvait trouver une ''descendance'' en Philippe d'Orléans, né en 1869, fils de son visiteur.


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Version du 4 novembre 2011 à 16:43

Henri V

Henri Charles Ferdinand Marie Dieudonné (1820-1883), duc de Bordeaux, titré proprio motu comte de Chambord à partir de 1830. Tout est romanesque dans la vie de ce prince : les conditions de sa naissance (« l’enfant du miracle » selon Lamartine, venu au monde sept mois après l’assassinat de son père), l’épopée de sa mère, la duchesse de Berry, son refus enfin de la couronne proposée (Affaire du drapeau blanc, cf. le manifeste du 5 juillet 1871). Le comte de Chambord ne fut certes pas sans activité politique officielle ( trés nombreux voyages, en particulier) mais seulement à partir du 3 juin 1844, date de la mort de son oncle, Louis XIX. Pour autant, il est compréhensible que l'histoire ait retenu préférentiellement que du décès de ce prince, mort sans héritier malgré son union avec Marie-Thérèse de Modène, et dernier descendant sur le sol français de Louis XIV, date la séparation des royalistes français entre deux branches servant des princes à l’ascendance différente : une issue de Louis XIV, une issue de Louis-Philippe. Pourtant la visite de Philippe d'Orléans comte de Paris (1838-1894), petit-fils de Louis-Philippe, à Frohsdorf (Autriche) le 5 août 1873 pour rencontrer le comte de Chambord et saluer en lui le seul représentant du principe monarchique aurait du éviter cette rupture et ce d'autant plus que le comte de Chambord, n'ayant pas d'enfant, pouvait trouver une descendance en Philippe d'Orléans, né en 1869, fils de son visiteur.

Lien externe

  • [1]:Site consacré au Comte de Chambord