« Henri Ier (1008-1031-1060) » : différence entre les versions

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L’on sait  que le  quasi début  de son régne  donna lieu à des événements que l’on  peu qualifier sans exagération de tragiques . Associé au trône en 1025 il dut affronter la révolte, soutenue par  sa mère Constance  contre lui au bénéfice de son frére, pourtant son cadet, le prince Robert. Les deux frères  arrivèrent heureusement à se mettre  d’ accord encore  du vivant de leur père, le 20 juillet 1031.
 Pour éteindre  définitivement cet  incendie là , l’année même de la mort de sa mère (1032), et alors  qu’il était en difficulté dans sa lutte  contre Eudes, le comte de Blois, Henri Ier cèdera à son frère cadet, Robert, le duché de Bourgogne  rattaché  avec  beaucoup de peine à la couronne  par  leur père Robert II
L’on sait  que le  quasi début  de son régne  donna lieu à des événements que l’on  peu qualifier sans exagération de tragiques . Associé au trône en 1025 il dut affronter la révolte, soutenue par  sa mère Constance  contre lui au bénéfice de son frére, pourtant son cadet, le prince Robert. Les deux frères  arrivèrent heureusement à se mettre  d’ accord encore  du vivant de leur père, le 20 juillet 1031.
 Pour éteindre  définitivement cet  incendie là , l’année même de la mort de sa mère (1032), et alors  qu’il était en difficulté dans sa lutte  contre Eudes, le comte de Blois, Henri Ier cèdera à son frère cadet, Robert, le duché de Bourgogne  rattaché  avec  beaucoup de peine à la couronne  par  leur père Robert II


== Le seul roi de France  mariè à une princesse russe==
== Le seul roi de France  mariè à une princesse russe==                                                                                                                                                                               Des incertitudes pèsent en core  aujourd'hui sur les fiancailles  du roi Henri I er  avec Mathilde de Saxe . Bien réel  en réalité  fut , en revanche,  le mariage en 1034  du roi  Henri avec la princesse Mathilde de Frise  , nièce tant  de l’empereur Conrad que du pape Léon IX, Mathilde de qui il eut une enfant morte en bas âge. Comme il n’était pas  concevable que le roi de France, veuf en 1044 reste , à fortiori longtemps, sans héritier, Henri contracta un second mariage en mai 1051 avec Anne, fille de Jarodialas ou Jaroslaw, duc de Russie , connue  aussi sous le nom d’Anne  de Kiev. Le  ciel couronna cette  fois cette union puisque Philippe (futur Philiipe Ier) naquit en en 1052 précédant Robert, mort en bas âge, et Hugues le Grand (1057-1102) que  l’histoire  connaît  sous le nom de comte de Vermandois qui fut aussi le premier  comte de Valois de la lignée capétienne
Des incertitudes pèsent  encore aujourd’hui sur la réalité  du mariage en 1034  du roi  Henri avec la princesse Mathilde de Frise  , nièce tant  de l’empereur Conrad que du pape Léon IX, Mathilde de qui  il aurait eu un enfant mort en bas âge. Comme il n’était pas  concevable que le roi de France, comme d’ailleurs tout autre  roi, reste , à fortiori longtemps, sans héritier, Henri contracta un second mariage en mai 1051 avec Anne, fille de Jarodialas ou Jaroslaw, duc de Russie , connue  aussi sous le nom d’Anne  de Kiev. Le  ciel couronna cette  fois cette union puisque Philippe (futur Philiipe Ier) naquit en en 1052 précédant Robert, mort en bas âge, et Hugues le Grand (1057-1102) que  l’histoire  connaît  sous le nom de comte de Vermandois qui fut aussi le premier  comte de Valois de la lignée capétienne


== La recherche d’alliances, des liaisons dangereuses ==
== La recherche d’alliances, des liaisons dangereuses ==
Dés l’origine de son rêgne , pour faire  face à la révolte de son frére cadet Robert,  soutenu par un  de ses rivaux affirmés, Eudes II comte de Blois et de Champagne qui se rendit maître de la ville de Sens  , le roi de France Henri I er  chercha et obtint l’aide du duc de Normandie,  Robert dit « le Diable » , à qui il  dut céder notamment le Vexin français ainsi que celle de l’Empereur romain germanique , Conrad II . Ayant  soutenu le père, le roi Henri Ier  soutint  ensuite le fils , futur roi d’Angeleterre, Guillaume le Batard  plus connu sous le nom de Guillaume le conquérant. Cette aide précieuse  permit  à celui ci de remporter  en 1047 l’importante  bataille du Val des Dunes . Un allié  ne pouvant , par principe, être plus  fort que celui qu’il soutient, la reprise des  combats était inévitable, Henri I  er  étant  cette  fois aidé par Guillaume Martel, comte d’Anjou  mais deux défaites s’en suivirent : Mortemer (1054) et  Varaille ou Varaville (1058).  
Dés l’origine de son rêgne , pour faire  face à la révolte de son frére cadet Robert,  soutenu par un  de ses rivaux affirmés, Eudes II comte de Blois et de Champagne qui se rendit maître de la ville de Sens  , le roi de France Henri I er  chercha et obtint l’aide du duc de Normandie,  Robert dit le magnifique  mais aussi  le Diable , à qui il  dut céder notamment le Vexin français ainsi que celle de l’Empereur romain germanique , Conrad II . Ayant  soutenu le père, le roi Henri Ier  soutint  ensuite le fils , futur roi d’Angeleterre, Guillaume le Batard  plus connu sous le nom de Guillaume le conquérant. Cette aide précieuse  permit  à celui ci de remporter  en 1047 l’importante  bataille du Val des Dunes . Un allié  ne pouvant , par principe, être plus  fort que celui qu’il soutient, la reprise des  combats était inévitable, Henri I  er  étant  cette  fois aidé par Guillaume Martel, comte d’Anjou  mais deux défaites s’en suivirent : Mortemer (1054) et  Varaille ou Varaville (1058).  


== Une France affaiblie, mais une couronne pourtant transmise==
== Une France affaiblie, mais une couronne pourtant transmise==
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== Une première chez les Capétiens, la Régence ==
== Une première chez les Capétiens, la Régence ==
Le roi sacré Philippe étant  encore mineur ( il n'avait que  huit ans), ce  fut la naissance d’une nouvelle tradition : la régence du royaume ,confiée au Comte de Flandres Baudouin V ,oncle de Philippe Ier et à la reine Anne.
Le roi sacré Philippe étant  encore mineur ( il n'avait que  huit ans), ce  fut la naissance d’une nouvelle tradition : la régence du royaume ,confiée au Comte de Flandres Baudouin V ,oncle de Philippe Ier et à la reine Anne.
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Version du 26 mars 2013 à 10:34

Une cahotique accession au trône

L’on sait que le quasi début de son régne donna lieu à des événements que l’on peu qualifier sans exagération de tragiques . Associé au trône en 1025 il dut affronter la révolte, soutenue par sa mère Constance contre lui au bénéfice de son frére, pourtant son cadet, le prince Robert. Les deux frères arrivèrent heureusement à se mettre d’ accord encore du vivant de leur père, le 20 juillet 1031.
 Pour éteindre définitivement cet incendie là , l’année même de la mort de sa mère (1032), et alors qu’il était en difficulté dans sa lutte contre Eudes, le comte de Blois, Henri Ier cèdera à son frère cadet, Robert, le duché de Bourgogne rattaché avec beaucoup de peine à la couronne par leur père Robert II

== Le seul roi de France mariè à une princesse russe== Des incertitudes pèsent en core aujourd'hui sur les fiancailles du roi Henri I er avec Mathilde de Saxe . Bien réel en réalité fut , en revanche, le mariage en 1034 du roi Henri avec la princesse Mathilde de Frise , nièce tant de l’empereur Conrad que du pape Léon IX, Mathilde de qui il eut une enfant morte en bas âge. Comme il n’était pas concevable que le roi de France, veuf en 1044 reste , à fortiori longtemps, sans héritier, Henri contracta un second mariage en mai 1051 avec Anne, fille de Jarodialas ou Jaroslaw, duc de Russie , connue aussi sous le nom d’Anne de Kiev. Le ciel couronna cette fois cette union puisque Philippe (futur Philiipe Ier) naquit en en 1052 précédant Robert, mort en bas âge, et Hugues le Grand (1057-1102) que l’histoire connaît sous le nom de comte de Vermandois qui fut aussi le premier comte de Valois de la lignée capétienne

La recherche d’alliances, des liaisons dangereuses

Dés l’origine de son rêgne , pour faire face à la révolte de son frére cadet Robert, soutenu par un de ses rivaux affirmés, Eudes II comte de Blois et de Champagne qui se rendit maître de la ville de Sens , le roi de France Henri I er chercha et obtint l’aide du duc de Normandie, Robert dit le magnifique mais aussi le Diable , à qui il dut céder notamment le Vexin français ainsi que celle de l’Empereur romain germanique , Conrad II . Ayant soutenu le père, le roi Henri Ier soutint ensuite le fils , futur roi d’Angeleterre, Guillaume le Batard plus connu sous le nom de Guillaume le conquérant. Cette aide précieuse permit à celui ci de remporter en 1047 l’importante bataille du Val des Dunes . Un allié ne pouvant , par principe, être plus fort que celui qu’il soutient, la reprise des combats était inévitable, Henri I er étant cette fois aidé par Guillaume Martel, comte d’Anjou mais deux défaites s’en suivirent : Mortemer (1054) et Varaille ou Varaville (1058).

Une France affaiblie, mais une couronne pourtant transmise

Si l’essentiel pour un roi est de transmettre sa couronne à son fils et héritier, alors le roi Henri n’y manqua pas. Ce fut son fils Philippe Ier- né de son mariage avec Anne de Kiew que, conformément à ce qui était en train de devenir une tradition, il associa au trône et le fit sacrer le 23 mai 1059- qui lui succéda en 1060. Pour autant, il y a transmettre et transmettre et lorsque la mort le saisit à Vitry-aux-Loges (Orléanais), le 4 août 1060, la Couronne ne possédait plus ni le Vexin français, ni la Bourgogne. De plus , les «  grands féodaux » comme le Duc de Normandie et le Comte de Flandres se tenaient en embuscade et se considérant plus autonomes, au moins , que vassaux. Le roi Henri fut enterré à Saint-Denis.

Une première chez les Capétiens, la Régence

Le roi sacré Philippe étant encore mineur ( il n'avait que huit ans), ce fut la naissance d’une nouvelle tradition : la régence du royaume ,confiée au Comte de Flandres Baudouin V ,oncle de Philippe Ier et à la reine Anne.