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== L'intellectuel royaliste ==
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[[Fichier:JR036.jpg|250px|thumb|left|Gérard Leclerc prenant la parole lors des "Journées royalistes" de la NAR en 1977 - On reconnait à la tribune (de g. à d.) [[Abel Pomarède]], [[Jacques Beaume]], [[Yves Lemaignen]], [[Bertrand Renouvin]], [[Arnaud Fabre de Rieunègre|Arnaud Fabre]], [[Michel Giraud]]]]Philosophe de formation, il devient journaliste en 1968 et il écrit dans l'hebdomadaire ''[[Aspects de la France]]'' (qui avait succédé à ''[[L'Action française (quotidien)|L'Action française]]'' de [[Charles Maurras]]). Leclerc participe à la fondation de la [[Nouvelle action française]] (NAF) en 1971 et devient membre de son comité directeur. Il est directeur politique de l'organe du mouvement intitulé ''[[NAF hebdo]]''.
[[Fichier:JR036.jpg|250px|thumb|left|Gérard Leclerc prenant la parole lors des "Journées royalistes" de la NAR en 1977 - On reconnait à la tribune (de g. à d.) [[Abel Pomarède]], [[Jacques Beaume]], [[Yves Lemaignen]], [[Bertrand Renouvin]], [[Arnaud Fabre de Rieunègre|Arnaud Fabre]], [[Michel Giraud]]]]Philosophe de formation, il devient journaliste en 1968 et il écrit dans l'hebdomadaire ''[[Aspects de la France]]'' (qui avait succédé à ''[[L'Action Française (quotidien)|L'Action française]]'' de [[Charles Maurras]]). Leclerc participe à la fondation de la [[Nouvelle action française]] (NAF) en 1971 et devient membre de son comité directeur. Il est directeur politique de l'organe du mouvement intitulé ''[[NAF hebdo]]''.


En 1974, il écrit un essai remarqué sur [[Charles Maurras]] (''Un autre Maurras'') qui propose une lecture et une application nouvelle de sa pensée. Cette approche inédite tient compte de la tentation gauchiste de certains étudiants d'[[Action francaise|Action française]], des débats que Leclerc avait engagés avec les chefs de file de la [[Restauration nationale]], [[Pierre Pujo]], [[Pierre Juhel]] et [[Bernard Mallet]] et s'inspire de l'oeuvre du philosophe catholique Maurice Clavel.  
En 1974, il écrit un essai remarqué sur [[Charles Maurras]] (''Un autre Maurras'') qui propose une lecture et une application nouvelle de sa pensée. Cette approche inédite tient compte de la tentation gauchiste de certains étudiants d'[[Action francaise|Action française]], des débats que Leclerc avait engagés avec les chefs de file de la [[Restauration nationale]], [[Pierre Pujo]], [[Pierre Juhel]] et [[Bernard Mallet]] et s'inspire de l'oeuvre du philosophe catholique Maurice Clavel.  


À propos de cet ouvrage, l'historien Jacques Prévotat observait :  
À propos de cet ouvrage, l'historien Jacques Prévotat observait :  
"''Maurras y devient soixante-huitard, moins positiviste et rationaliste que nature, moins classique que romantique, mais « révolutionnaire positif », « prophète d'un nouvel art politique » - bref, un humaniste, un nationaliste convaincu que l'homme ne peut s'épanouir qu'au sein de nations proches et protectrices, un recours pour le citoyen d'aujourd'hui, menacé par « l'univers technocratique contre lequel s'insurge le soulèvement de la vie'' ".
"''Maurras y devient soixante-huitard, moins positiviste et rationaliste que nature, moins classique que romantique, mais « révolutionnaire positif », « prophète d'un nouvel art politique » - bref, un humaniste, un nationaliste convaincu que l'homme ne peut s'épanouir qu'au sein de nations proches et protectrices, un recours pour le citoyen d'aujourd'hui, menacé par « l'univers technocratique contre lequel s'insurge le soulèvement de la vie'' "  
*Jacques Prévotat, ''L'Action française'', Paris, PUF, 2004,
(Jacques Prévotat, ''L'Action française'', Paris, PUF, 2004).





Dernière version du 6 février 2022 à 10:48

Gérard Leclerc, pseudonyme de Gérard Coustenoble, né le 14 juin 1942, est un journaliste, philosophe, essayiste et militant royaliste français.

L'intellectuel royaliste

Gérard Leclerc prenant la parole lors des "Journées royalistes" de la NAR en 1977 - On reconnait à la tribune (de g. à d.) Abel Pomarède, Jacques Beaume, Yves Lemaignen, Bertrand Renouvin, Arnaud Fabre, Michel Giraud

Philosophe de formation, il devient journaliste en 1968 et il écrit dans l'hebdomadaire Aspects de la France (qui avait succédé à L'Action française de Charles Maurras). Leclerc participe à la fondation de la Nouvelle action française (NAF) en 1971 et devient membre de son comité directeur. Il est directeur politique de l'organe du mouvement intitulé NAF hebdo.

En 1974, il écrit un essai remarqué sur Charles Maurras (Un autre Maurras) qui propose une lecture et une application nouvelle de sa pensée. Cette approche inédite tient compte de la tentation gauchiste de certains étudiants d'Action française, des débats que Leclerc avait engagés avec les chefs de file de la Restauration nationale, Pierre Pujo, Pierre Juhel et Bernard Mallet et s'inspire de l'oeuvre du philosophe catholique Maurice Clavel.

À propos de cet ouvrage, l'historien Jacques Prévotat observait : "Maurras y devient soixante-huitard, moins positiviste et rationaliste que nature, moins classique que romantique, mais « révolutionnaire positif », « prophète d'un nouvel art politique » - bref, un humaniste, un nationaliste convaincu que l'homme ne peut s'épanouir qu'au sein de nations proches et protectrices, un recours pour le citoyen d'aujourd'hui, menacé par « l'univers technocratique contre lequel s'insurge le soulèvement de la vie " (Jacques Prévotat, L'Action française, Paris, PUF, 2004).


À cette période, il rencontre des penseurs comme Gabriel Marcel, Pierre Boutang et Maurice Clavel qui auront une influence déterminante sur lui.

Le journaliste

Gérard Leclerc lors de la session d'été 2009 du Groupe de liaison royaliste

En 1980, Philippe Tesson qui l'a déjà fait collaborer à Combat l'engage au Quotidien de Paris où il lui confie l'information religieuse et la rubrique universitaire. Dans le même temps il continue à tenir la rubrique "Idées" du bimensuel Royaliste, organe de la Nouvelle action royaliste (NAR). Il rencontre alors Mgr Jean-Marie Lustiger que Jean Paul II vient de nommer archevêque de Paris ainsi que le père de Lubac, le plus grand théologien français du siècle. Pendant dix ans, il verra régulièrement ce dernier qui l'encouragera dans son travail de réflexion et sa mission de journaliste chrétien. C'est notamment sur ses conseils éclairés qu'il publiera en 1986 L'Église catholique, crise et renouveau (Denoël).

C'est dans ce domaine du journalisme que Gérard Leclerc a donné le meilleur de lui-même avec plusieurs milliers d'articles (publiés notamment dans le bimensuel Royaliste, Le Quotidien de Paris, France catholique). Après la disparition du Quotidien, il est appelé à collaborer au Figaro où il publie des articles dans les pages "Opinions". Éditorialiste à France Catholique, il donne des articles à beaucoup d'autres journaux dont le quotidien Le Bien Public à Dijon ou l'hebdomadaire L'Ami hebdo à Strasbourg, et à l'hebdomadaire Famille chrétienne. Il fait depuis de nombreuses années un éditorial pour Radio Notre-Dame 4 jours par semaine.

Bibliographie

  • Un Autre Maurras, Paris, Institut de politique nationale, 1974.
  • Avec Bernanos, Paris, Albin Michel, 1982.
  • La Bataille de l'école : 15 siècles d'histoire, 3 ans de combat, Paris, Denoël, 1985.
  • L'Église catholique (1962-1986). Crise et renouveau, Paris, Denoël, 1986.
  • Jean-Paul II. Le résistant, Paris, Bartillat, 1996.
  • Pourquoi veut-on tuer l'Église ?, Paris, Fayard, 1996.
  • Le pape et la France, Paris, Bartillat, 1997.
  • Saint Paul, Paris, Pygmalion, 1997.
  • Portrait de monsieur Guitton, Paris, Bartillat, 1999.
  • L'amour en morceaux ?, Paris, Presses de la Renaissance, 2000.
  • Le bricolage religieux, Monaco/Paris, Éditions du Rocher, 2002.
  • Les dossiers brûlants de l'Église. Au soir de la vie de Jean-Paul II, Paris, Presses de la Renaissance, 2002.
  • Rome et les lefebvristes, Paris, Salvator, 2009.
  • Sous les pavés l'Esprit (sur Mai 68), Paris, France-Empire - Salvator, 2018.

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