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Firmin Bacconnier (1874-1965) est un journaliste monarchiste et théoricien du corporatisme français. | Firmin Bacconnier (1874-1965) est un journaliste monarchiste et théoricien du corporatisme français. | ||
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Il est né 8 octobre 1874 Aizac (Ardèche) dans une famille de cultivateurs illettrés. Il est l'aîné de trois enfants et son père meurt quand il avait cinq ans. A l'âge de dix-huit ans il devance l'appel et s'engage pour quatre ans au 142e Régiment d’infanterie. A sa libération en septembre 1896 il part pour Paris et il devient secrétaire-dactylographe de l'éditeur Firmin-Didot. | |||
Son livret matricule en fait le portrait : un très petit homme (1,56 m) blond aux yeux bleus. | |||
De 1904 à 1906 artisan imprimeur Firmin Bacconnier anime une revue ouvriériste et royaliste (''L’Avant-garde royaliste'') qui attire l’œil des sympathie de royalistes traditionnels comme [[Henry de Larègle| Larègle]] et même du Prétendant [[Philippe d'Orléans (1869-1926)| Philippe d'Orléans]] désireux de gagner les ouvriers au corporatisme, celui-ci va subventionner la revue qui devient bimensuelle en avril 1907 sous le nom de ''l’Accord social'', organe de l'École sociale traditionnelle, puis hebdomadaire en octobre 1908. Cette revue cessera de paraitre en 1911. Mais ''l’Accord social'' à la fois une ligue, une maison d'édition et un journal. | |||
Entre les deux guerres il appartient a l'[[Union des Corporations Françaises]]. | Entre les deux guerres il appartient a l'[[Union des Corporations Françaises]]. | ||
Version du 24 février 2023 à 10:54
Firmin Bacconnier (1874-1965) est un journaliste monarchiste et théoricien du corporatisme français.
= Biographie
Il est né 8 octobre 1874 Aizac (Ardèche) dans une famille de cultivateurs illettrés. Il est l'aîné de trois enfants et son père meurt quand il avait cinq ans. A l'âge de dix-huit ans il devance l'appel et s'engage pour quatre ans au 142e Régiment d’infanterie. A sa libération en septembre 1896 il part pour Paris et il devient secrétaire-dactylographe de l'éditeur Firmin-Didot.
Son livret matricule en fait le portrait : un très petit homme (1,56 m) blond aux yeux bleus.
De 1904 à 1906 artisan imprimeur Firmin Bacconnier anime une revue ouvriériste et royaliste (L’Avant-garde royaliste) qui attire l’œil des sympathie de royalistes traditionnels comme Larègle et même du Prétendant Philippe d'Orléans désireux de gagner les ouvriers au corporatisme, celui-ci va subventionner la revue qui devient bimensuelle en avril 1907 sous le nom de l’Accord social, organe de l'École sociale traditionnelle, puis hebdomadaire en octobre 1908. Cette revue cessera de paraitre en 1911. Mais l’Accord social à la fois une ligue, une maison d'édition et un journal.
Entre les deux guerres il appartient a l'Union des Corporations Françaises.
Collaboration aux journaux
La Gazette de France, L'Accord Social, L'Action Française, L'Action Française Agricole, La Production Française, L'Ouvrier Français, Aspects de la France, Progrès Agricole.
Œuvres
Sources
- Henry Coston, Dictionnaire de la politique française, tome I , La Librairie française, 1967.
- Eugen Weber, L'Action française, Fayard, 1985, 672 p. ISBN|978-2213016788.
