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Depuis cette époque, il ne cessa de lutter pour la défense de ses convictions politiques et sociales, consacrant toute sa vie au service de la cause royaliste et à la propagation des idées de réforme sociale chrétienne ayant pour but de relever la condition des classes ouvrières. Il avait été, après la guerre de 1870, l'un des premiers organisateurs avec son ami [[René de la Tour du Pin]] de l'[[Œuvre des Cercles Catholiques d'ouvriers]] et n'avait jamais cessé depuis de s'intéresser aux questions sociales.
Depuis cette époque, il ne cessa de lutter pour la défense de ses convictions politiques et sociales, consacrant toute sa vie au service de la cause royaliste et à la propagation des idées de réforme sociale chrétienne ayant pour but de relever la condition des classes ouvrières. Il avait été, après la guerre de 1870, l'un des premiers organisateurs avec son ami [[René de la Tour du Pin]] de l'[[Œuvre des Cercles Catholiques d'ouvriers]] et n'avait jamais cessé depuis de s'intéresser aux questions sociales.


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Après la mort du comte de Paris, à  Reims, les 5 et 6 décembre 1896, Congrès de la ''Réunion d’Études Sociales'' (institut de la [[Jeunesse Royaliste]]). La présidence est assurée par Parseval, on décide de fonder un hebdomadaire de propagande royaliste ''[[Le Réveil Français]]'' sous sa direction.  Donc il continua à servir par la plume la cause de la Monarchie traditionnelle et celle de la religion catholique.
Après la mort du comte de Paris, à  Reims, les 5 et 6 décembre 1896, Congrès de la ''Réunion d’Études Sociales'' (institut de la [[Jeunesse Royaliste]]). La présidence est assurée par Parseval, on décide de fonder un hebdomadaire de propagande royaliste ''[[Le Réveil Français]]'' sous sa direction.  Donc il continua à servir par la plume la cause de la Monarchie traditionnelle et celle de la religion catholique.

Version du 11 mars 2023 à 11:39

Le colonel de Parseval (1840-1909)

Le colonel Fernand de Parseval (1840-1909), après une brillante carrière dans l'armée, fut le Gouverneur militaire de Mgr le duc d'Orléans. Puis adhère a la Jeunesse Royaliste et devient un chef très important du parti royaliste.

Biographie

Né à Lyon le 17 février 1840, est le fils de Camille Ferdinand Laurent de Parseval (1795-1873) et d'Adélaïde Marie-Sophie Joséphine de Fouras (1797-1876). . Entré à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr le 2 novembre 1857 (Promotion de l'Indoustan), il y obtint le grade de sergent‑major. A sa sortie de cette école, il fut nommé sous‑lieutenant, le 1er octobre 1859, au 16e régiment d'infanterie, puis y fut promu successivement lieutenant le 12 août 1866 et capitaine le 6 mars 1869.

Pendant la guerre de 1870-1871, affecté à l'armée de Paris, il prit part aux principaux combats qui furent livrés sous les murs de la Capitale; sa belle conduite à la bataille de Champigny lui valut d'être proposé pour le grade de Chef de Bataillon, auquel il fut promu au 129e d'Infanterie le 6 mars 1871, le jour même où il atteignait les deux années de grade de capitaine requises pour obtenir le grade supérieur et n'étant âgé que de 31 ans. Nommé lieutenant‑colonel au 10e régiment d'Infanterie le 6 octobre 1882, il passa avec son grade, en 1884, à l'État-Major du 6e Corps d'Armée, pour remplir les fonctions de sous-chef d'État-Major. Promu Colonel le 13 janvier 1887, il fut maintenu dans les mêmes fonctions après avoir concouru dans l'intervalle pour le Brevet d'officier qu'il obtint brillamment.

En 1887, le comte de Paris avant témoigné le désir de faire achever par un officier supérieur français l'éducation militaire du duc d'Orléans, Parseval eut l'honneur d'être agréé par le Prince pour remplir cette haute mission. Il prit aussitôt sa retraite, renonçant à une carrière assurée puisque, n'ayant alors que quarante-sept ans, il était le plus jeune d'âge des colonels d'Infanterie. Comme Gouverneur du duc d'Orléans, il accompagna le Prince aux Indes, pendant les dix-huit mois qu'il passa dans l'armée anglaise. Plus tard il visita avec lui quelques champs de bataille en Europe, puis aux États‑Unis, lors du voyage qu'y fit le comte de Paris, en 1890, pour se remémorer les souvenirs de la guerre de Sécession.

A la majorité du Prince en 1890, sa mission auprès de lui étant terminée, le colonel de Parseval fut attaché à la personne de comte de Paris, et fit partie de sa maison, jusqu'à sa mort, en 1894.

Depuis cette époque, il ne cessa de lutter pour la défense de ses convictions politiques et sociales, consacrant toute sa vie au service de la cause royaliste et à la propagation des idées de réforme sociale chrétienne ayant pour but de relever la condition des classes ouvrières. Il avait été, après la guerre de 1870, l'un des premiers organisateurs avec son ami René de la Tour du Pin de l'Œuvre des Cercles Catholiques d'ouvriers et n'avait jamais cessé depuis de s'intéresser aux questions sociales.

Édition régionale du Sud-est

Après la mort du comte de Paris, à Reims, les 5 et 6 décembre 1896, Congrès de la Réunion d’Études Sociales (institut de la Jeunesse Royaliste). La présidence est assurée par Parseval, on décide de fonder un hebdomadaire de propagande royaliste Le Réveil Français sous sa direction. Donc il continua à servir par la plume la cause de la Monarchie traditionnelle et celle de la religion catholique.

Il préside la section de la Jeunesse Royaliste du 16éme arrondissement de Paris, adhère à Alouette gauloise et devient l'un chefs du parti royaliste tout en restant dans l'ombre. Sa puissance vient surtout du fait qu'il gère souverainement la caisse du parti royaliste et qu'il le fait sentir, notamment à André Buffet, Chef Bureau politique du Duc d’Orléans et Fernand de Ramel, président du groupe parlementaire royaliste.

Avril 1899, à Montpellier, il préside le dernier 6ème congrès national de la Jeunesse Royaliste devant un parterre de huit cents militants.

La même année, le 12 août est arrêté dans le cadre d'une instruction pour Complot nationaliste et royaliste mais bénéficie d'un non-lieu le 31 octobre.

En juin 1900, en froid avec le prétendant, il abandonne ses fonctions de chef du bureau de propagande.


Le 18 mai 1907 il est présent à une réunion, organisée par l'Action Française pour protester contre la mise à pied dans l'armée de Léon de Montesquiou.


Mort à Paris le 11 décembre 1909 et sera inhumé à Mâcon.

Œuvres

  • Lettres des États-Unis, Paris : Librairie nouvelle, 1891, 59 p., cartes.
  • Note sur l'individualisme, réunion d'études de la jeunesse royaliste de Paris, 1896, 8 p. (lire en ligne)
  • Principes de l'organisation du travail , Paris : éditions de la "Revue catholique et royaliste", 1907, 48 p. - Conférence prononcée, le 23 février 1907, à la salle de la Société de géographie, sous les auspices du comité Tradition-Progrès

Sources

  • Les Parsevals et leurs alliances (site familial)
  • Bertrand Joly, Dictionnaire biographique et géographique du nationalisme français (1880-1900), Champion, 2005, 689 p. ISBN| 2-7453-1241-3
  • François Callais, La jeunesse Royaliste. Préfiguration de l'Action française, Site Persée, 1991, 27 p. (lire en ligne)

Liens internes

Bureau politique du Duc d’Orléans

Jeunesse Royaliste


Lien externe