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'''Manifeste du Duc de Guise'''
'''Manifeste du Duc de Guise'''


Le 30 févier 1933, alors que Hitler arrive au pouvoir en Allemagne, le duc de Guise, prétendant au trône, adresse aux Français un texte expliquant ce qu'est la monarchie.
[[Fichier:Af-guise--bf187.jpg|200px|thumb|left|Le manifeste du Duc de Guise publié dans l'Action française]]


A cette heure critique, pour une opération chirurgicale telle que la séparation de l'étatisme et de l'état, une dictature s'impose ! Mais celle de la monarchie, non celldes partis, d'un élu des partis où se retrouveraient toute la corruption du parlementarisme avec le despotisme en plus qui donnerait vite un nouveau tour de vis à la vieille machine de décentralisation qui vous asservit. La monarchie n'est pas un parti, elle ne naît pas des querelles électorales tempérée par le sens traditionnel de l'intérêt public et le souci dynastique de l'avenir, son autorité peut s'appuyer sur des assemblées représentant les grands intérêts agricoles, industriels et commerciaux, delivré le suffrage universel de ses corrupteurs, simplifier les formalités et rouages de l'administration, apporter en un mot les changements nécessaires. Elle seule peut en finir avec le système de confusion où tout le monde s'est emmêlé à tort et à travers les affaires de l'état, l'état s'est pareillement mêlé des affaires de tout le monde ! Je représente les principes qui rendront à l'état les pleins
Le 30 févier 1933, alors que le Chancelier national -socialiste (nazi) Adolf Hitler arrive au pouvoir en Allemagne, le duc de Guise, prétendant au trône, adresse aux Français un texte expliquant ce qu'est la monarchie.
 
''A cette heure critique, pour une opération chirurgicale telle que la séparation de l'étatisme et de l'état, une dictature s'impose !
 
Mais celle de la monarchie, non celle des partis, non celle d'un élu des partis où se retrouverait toute la corruption du parlementarisme avec le despotisme en plus et qui donnerait vite un nouveau tour de vis à la vieille machine de la centralisation qui vous asservit et vous dépouille. La monarchie n'est pas un parti, elle ne naît pas des querelles électorales.
 
Tempérée par le sens traditionnel de l'intérêt public et le souci dynastique de l'avenir, son autorité peut s'appuyer sur des assemblées représentant les grands intérêts agricoles, industriels et commerciaux, délivrer le suffrage universel de ses corrupteurs, simplifier les rouages et formalités des administrations, apporter en un mot les nouveautés et les changements nécessaires. Elle seule peut en finir avec le système de confusion où tout le monde s'est emmêlé à tort et à travers des affaires de l'état, l'état s'est pareillement mêlé des affaires de tout le monde !  
 
Je représente les principes qui rendront à l'état la plénitude de l'impartialité, de l'indépendance et de la stabilité . Français, où l'autorité et les libertés de la monarchie, où l'oppression de l'anarchie socialiste !
 
Ces grandes vérités politiques ne dépendent pas ni de vous ni de moi !
 
Lorsque j'en ai reçu la garde avec la vie pour les transmettre intacte à mon fils, j'ai hérité aussi du devoir de les rappeler à la nation française et, si il plaît à Dieu, quand il le faudra je les appliquerais au gouvernement du pays en utilisant le concours des français de toutes origines et de toutes conditions librement organisés et représentés.
 
D'un sang qui sert la France depuis plus de  milles ans, le petit fils de Saint Louis et d'Henri IV est prêt à reprendre avec vous la grande oeuvre de conservation et de progrès que  désirent du fond de l'âme, tous les patriotes et les gens de bien.''
 
 
Jean Duc de Guise, en exil, le 3 janvier 1933.

Version du 15 février 2014 à 15:55

Manifeste du Duc de Guise

Le manifeste du Duc de Guise publié dans l'Action française

Le 30 févier 1933, alors que le Chancelier national -socialiste (nazi) Adolf Hitler arrive au pouvoir en Allemagne, le duc de Guise, prétendant au trône, adresse aux Français un texte expliquant ce qu'est la monarchie.

A cette heure critique, pour une opération chirurgicale telle que la séparation de l'étatisme et de l'état, une dictature s'impose !

Mais celle de la monarchie, non celle des partis, non celle d'un élu des partis où se retrouverait toute la corruption du parlementarisme avec le despotisme en plus et qui donnerait vite un nouveau tour de vis à la vieille machine de la centralisation qui vous asservit et vous dépouille. La monarchie n'est pas un parti, elle ne naît pas des querelles électorales.

Tempérée par le sens traditionnel de l'intérêt public et le souci dynastique de l'avenir, son autorité peut s'appuyer sur des assemblées représentant les grands intérêts agricoles, industriels et commerciaux, délivrer le suffrage universel de ses corrupteurs, simplifier les rouages et formalités des administrations, apporter en un mot les nouveautés et les changements nécessaires. Elle seule peut en finir avec le système de confusion où tout le monde s'est emmêlé à tort et à travers des affaires de l'état, l'état s'est pareillement mêlé des affaires de tout le monde !

Je représente les principes qui rendront à l'état la plénitude de l'impartialité, de l'indépendance et de la stabilité . Français, où l'autorité et les libertés de la monarchie, où l'oppression de l'anarchie socialiste !

Ces grandes vérités politiques ne dépendent pas ni de vous ni de moi !

Lorsque j'en ai reçu la garde avec la vie pour les transmettre intacte à mon fils, j'ai hérité aussi du devoir de les rappeler à la nation française et, si il plaît à Dieu, quand il le faudra je les appliquerais au gouvernement du pays en utilisant le concours des français de toutes origines et de toutes conditions librement organisés et représentés.

D'un sang qui sert la France depuis plus de milles ans, le petit fils de Saint Louis et d'Henri IV est prêt à reprendre avec vous la grande oeuvre de conservation et de progrès que désirent du fond de l'âme, tous les patriotes et les gens de bien.


Jean Duc de Guise, en exil, le 3 janvier 1933.