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Mouvement monarchiste légitimiste  créé à la fin du  du XIXième siècle et partisan d’une politique catholique traditionnelle, il fut proche du Comte de Chambord [[Henri V]] de Bourbon. Ce mouvement légitimiste perdit son aura politique à l’aube du XXième siècle pour disparaître complétement durant l’entre- deux guerres.  
Mouvement monarchiste légitimiste  créé à la fin du  du XIXième siècle et partisan d’une politique catholique traditionnelle, il fut proche du Comte de Chambord [[Henri V]] de Bourbon. Ce mouvement légitimiste perdit son aura politique à l’aube du XXième siècle pour disparaître complétement durant l’entre- deux guerres.  


Écartés par la révolution de 1830, les légitimistes qui se placent dans l’opposition politique , catholique ou armée tout au long du règne de Louis Philippe Ier, de la Seconde république puis de [[Napoléon III]], retrouvent leur influence en France après la proclamation de la IIIième République.
Écartés par la révolution de 1830, les légitimistes qui se placent dans l’opposition politique , catholique ou armée tout au long du règne de Louis Philippe Ier, de la Seconde république puis de [[Napoléon III]], retrouvent leur influence en France après la proclamation de la III<sup>e</sup> République.
   
   
Le 8 février 1871, lors des élections législatives , les monarchistes font leur retour au parlement. Sur 650 élus, 400 sont monarchistes (Parti de l’Ordre moral)  dont 220 pour les partisans du Comte de Paris, [[Philippe VII]] et 180 pour les légitimistes d'[[Henri V]] . Les monarchistes sont aussi divisés que les républicains mais conscients que seule une fusion permettra la restauration de la monarchie. Mais l'intransigeance du Comte de Chambord qui se refuse a sacrifier ses principes au nom du drapeau tricolore (Affaire du [[Drapeau blanc]]) fera échouer toute restauration de la monarchie et installera définitivement la République en 1873 (mise en place du septennat).  
Le 8 février 1871, lors des élections législatives , les monarchistes font leur retour au parlement. Sur 650 élus, 400 sont monarchistes (Parti de l’Ordre moral)  dont 220 pour les partisans du Comte de Paris, [[Philippe VII]] et 180 pour les légitimistes d'[[Henri V]] . Les monarchistes sont aussi divisés que les républicains mais conscients que seule une fusion permettra la restauration de la monarchie. Mais l'intransigeance du Comte de Chambord qui se refuse a sacrifier ses principes au nom du drapeau tricolore (Affaire du [[Drapeau blanc]]) fera échouer toute restauration de la monarchie et installera définitivement la République en 1873 (mise en place du septennat).  
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Les légitimistes minoritaires parmi les monarchistes français et déçus par l'attitude du Comte de Chambord vont se partager entre deux courants. Celui des Chevaux- légers du Comte Albert de Mun (1853-1914) qui approuvent l'intransigeance du Comte de Chambord (ils se réunissaient au Passage des Chevaux-légers à Versailles) et les légitimistes plus libéraux du Comtes  Alfred de Falloux (1811- 1886)  qui acceptent le parlementarisme et le drapeau de la Révolution. Lors des élections de février 1871, parmi les légitimistes élus, 80 se réclament de la ligne du Comte de Mun.  
Les légitimistes minoritaires parmi les monarchistes français et déçus par l'attitude du Comte de Chambord vont se partager entre deux courants. Celui des Chevaux- légers du Comte Albert de Mun (1853-1914) qui approuvent l'intransigeance du Comte de Chambord (ils se réunissaient au Passage des Chevaux-légers à Versailles) et les légitimistes plus libéraux du Comtes  Alfred de Falloux (1811- 1886)  qui acceptent le parlementarisme et le drapeau de la Révolution. Lors des élections de février 1871, parmi les légitimistes élus, 80 se réclament de la ligne du Comte de Mun.  


Les Chevaux- légers sont autant attachés au Comte de Chambord, légitime souverain de France à leurs yeux qu’aux principes issus de l’Ancien Régime. Profondément catholiques, ils s’érigent en défenseur du monde paysan face à l’industrialisation moderne du XIXième siècle dont ils se méfient mais restent néanmoins partisans du suffrage universel.  
Les Chevaux-légers sont autant attachés au Comte de Chambord, légitime souverain de France à leurs yeux qu’aux principes issus de l’Ancien Régime. Profondément catholiques, ils s’érigent en défenseur du monde paysan face à l’industrialisation moderne du XIXième siècle dont ils se méfient mais restent néanmoins partisans du suffrage universel.  


Après l’échec de la restauration, les deux tendances s’affrontent mais aucun d’entre eux n’entrera pour autant en dissidence. Les plus libéraux des légitimistes se réuniront au sein de la Réunion Colbert (droite modérée) et restent partisans de la fusion. La mort du Comte de Chambord accélère cette division.  Les Chevaux- légers resteront fidèles au nouveau Roy de jure  et vont se consacrer derrière le Comte de Mun et La Tour du Pin à la création d’un mouvement catholique et social. Les plus libéraux rallient le Comte de Paris ou la République quand d’autres font le choix de rejoindre le groupe bonapartiste (comme Hervé de Saisy de Kerampuil).
Après l’échec de la restauration, les deux tendances s’affrontent mais aucun d’entre eux n’entrera pour autant en dissidence. Les plus libéraux des légitimistes se réuniront au sein de la Réunion Colbert (droite modérée) et restent partisans de la fusion. La mort du Comte de Chambord accélère cette division.  Les Chevaux- légers resteront fidèles au nouveau Roi de jure  et vont se consacrer derrière le [[Albert de Mun|Comte de Mun]] et La Tour du Pin à la création d’un mouvement catholique et social. Les plus libéraux rallient le Comte de Paris ou la République quand d’autres font le choix de rejoindre le groupe bonapartiste (comme Hervé de Saisy de Kerampuil).


En 1876, il ne restait plus que 25 légitimistes au parlement et en 1892, Albert de Mun décide finalement de rallier la République suivant les ordres du Pontife Léon XIII. Il fondera l’Action populaire libérale en 1901. Chantre du royalisme légitimisme, Albert de Mun combattra farouchement l’[[Action française]] naissante.
En 1876, il ne restait plus que 25 légitimistes au parlement et en 1892, [[Albert de Mun]] décide finalement de rallier la République suivant les ordres du Pontife Léon XIII. Il fondera l’Action populaire libérale en 1901. Chantre du royalisme légitimisme, Albert de Mun combattra farouchement l’[[Action française]] naissante.


* ''A noter que le nom Chevau-léger peut s'écrire avec ou sans X à Chevau au singulier comme au pluriel''.
* ''A noter que le nom Chevau-léger peut s'écrire avec ou sans X à Chevau au singulier comme au pluriel''.


==Liens externes==
==Liens externes==
* [http://www.histoiredumonde.net/Les-Chevaux-leger-lanciers.html] : brève histoire des Chevaux-légers sous le 1er Empire
* [http://www.histoiredumonde.net/Les-Chevaux-leger-lanciers.html] : Brève histoire des Chevaux-légers sous le 1er Empire
* [http://legitimistes-de-bourgogne.over-blog.com/] : Bref historique légitimiste
* [http://legitimistes-de-bourgogne.over-blog.com/] : Bref historique légitimiste
* [http://www.philisto.fr/cours-76-les-debuts-de-la-troisieme-republique-1870-1914.html] : Histoire de la IIIième République  
* [http://www.philisto.fr/cours-76-les-debuts-de-la-troisieme-republique-1870-1914.html] : Histoire de la IIIième République  
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[[Category:Royalisme français]]
[[Category:Royalisme français]]
[[Catégorie:Organisations monarchistes françaises]]

Dernière version du 16 janvier 2022 à 16:48

Les Chevau(x)-légers

Le corps armé de cavalerie

Crée en 1498, ce corps de cavalerie léger fut intégré à la Maison du Roi Henri IV en 1593 avant d'avoir un effectif maximum de 200 personnes sous le règne de Louis XIV. Chaque cavalier pouvant être anobli au bout de 5 ans de service,ce corps fut plus tard réservé aux fils des familles aristocrates de France avant d'être dissoute pour des raisons de coûts trop élevés en 1787.

Rétablis par Napoléon Ier lors de son accession à la dignité impériale, on trouve plusieurs corps de cavalerie des Chevaux- légers dans les états satellites du Premier Empire notamment en Pologne. Louis XVIII conservera ce corps de cavalerie avant de le dissoudre de nouveau en 1816.

Mouvement royaliste

Mouvement monarchiste légitimiste créé à la fin du du XIXième siècle et partisan d’une politique catholique traditionnelle, il fut proche du Comte de Chambord Henri V de Bourbon. Ce mouvement légitimiste perdit son aura politique à l’aube du XXième siècle pour disparaître complétement durant l’entre- deux guerres.

Écartés par la révolution de 1830, les légitimistes qui se placent dans l’opposition politique , catholique ou armée tout au long du règne de Louis Philippe Ier, de la Seconde république puis de Napoléon III, retrouvent leur influence en France après la proclamation de la IIIe République.

Le 8 février 1871, lors des élections législatives , les monarchistes font leur retour au parlement. Sur 650 élus, 400 sont monarchistes (Parti de l’Ordre moral) dont 220 pour les partisans du Comte de Paris, Philippe VII et 180 pour les légitimistes d'Henri V . Les monarchistes sont aussi divisés que les républicains mais conscients que seule une fusion permettra la restauration de la monarchie. Mais l'intransigeance du Comte de Chambord qui se refuse a sacrifier ses principes au nom du drapeau tricolore (Affaire du Drapeau blanc) fera échouer toute restauration de la monarchie et installera définitivement la République en 1873 (mise en place du septennat).

Les légitimistes minoritaires parmi les monarchistes français et déçus par l'attitude du Comte de Chambord vont se partager entre deux courants. Celui des Chevaux- légers du Comte Albert de Mun (1853-1914) qui approuvent l'intransigeance du Comte de Chambord (ils se réunissaient au Passage des Chevaux-légers à Versailles) et les légitimistes plus libéraux du Comtes Alfred de Falloux (1811- 1886) qui acceptent le parlementarisme et le drapeau de la Révolution. Lors des élections de février 1871, parmi les légitimistes élus, 80 se réclament de la ligne du Comte de Mun.

Les Chevaux-légers sont autant attachés au Comte de Chambord, légitime souverain de France à leurs yeux qu’aux principes issus de l’Ancien Régime. Profondément catholiques, ils s’érigent en défenseur du monde paysan face à l’industrialisation moderne du XIXième siècle dont ils se méfient mais restent néanmoins partisans du suffrage universel.

Après l’échec de la restauration, les deux tendances s’affrontent mais aucun d’entre eux n’entrera pour autant en dissidence. Les plus libéraux des légitimistes se réuniront au sein de la Réunion Colbert (droite modérée) et restent partisans de la fusion. La mort du Comte de Chambord accélère cette division. Les Chevaux- légers resteront fidèles au nouveau Roi de jure et vont se consacrer derrière le Comte de Mun et La Tour du Pin à la création d’un mouvement catholique et social. Les plus libéraux rallient le Comte de Paris ou la République quand d’autres font le choix de rejoindre le groupe bonapartiste (comme Hervé de Saisy de Kerampuil).

En 1876, il ne restait plus que 25 légitimistes au parlement et en 1892, Albert de Mun décide finalement de rallier la République suivant les ordres du Pontife Léon XIII. Il fondera l’Action populaire libérale en 1901. Chantre du royalisme légitimisme, Albert de Mun combattra farouchement l’Action française naissante.

  • A noter que le nom Chevau-léger peut s'écrire avec ou sans X à Chevau au singulier comme au pluriel.

Liens externes

  • [1] : Brève histoire des Chevaux-légers sous le 1er Empire
  • [2] : Bref historique légitimiste
  • [3] : Histoire de la IIIième République
  • [4] : Histoire d’un Chevau- Léger
  • [5] : Histoire des monarchistes sous la IIIièeme République
  • [6] : Cercle de la Réunion Colbert au Sénat
  • [7] : Le légitimisme au XIXieme siècle