« Henri Ier (1008-1031-1060) » : différence entre les versions

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Des incertitudes pèsent encore  aujourd'hui sur les fiançailles  du roi Henri Ier  avec Mathilde de Saxe  . Bien réel  en  réalité  fut , en revanche,  le mariage en 1034  du roi  Henri avec la princesse Mathilde de Frise  , nièce tant  de l’empereur Conrad que du pape Léon IX, qui malheureusement donna naissance à une enfant décédée en bas âge.  
Des incertitudes pèsent encore  aujourd'hui sur les fiançailles  du roi Henri Ier  avec Mathilde de Saxe  . Bien réel  en  réalité  fut , en revanche,  le mariage en 1034  du roi  Henri avec la princesse Mathilde de Frise  , nièce tant  de l’empereur Conrad que du pape Léon IX, qui malheureusement donna naissance à une enfant décédée en bas âge.  


Comme il n’était pas  concevable que le roi de France, veuf en 1044  resta , à fortiori longtemps, sans héritier, Henri contracta un second mariage en mai 1051 avec Anne, fille de Jarodialas ou Jaroslaw, duc de Russie , connue  aussi sous le nom d’Anne  de Kiev. Le  ciel couronna cette  fois cette union puisque le futur[[Philippe Ier]] (né en 1052)  précédant Robert, mort en bas âge, et Hugues le Grand (1057-1102) que  l’histoire  connaît  sous le nom de Comte de Vermandois qui fut aussi le premier  comte de Valois de la lignée capétienne
Comme il n’était pas  concevable que le roi de France, veuf en 1044  resta , à fortiori longtemps, sans héritier, Henri contracta un second mariage en mai 1051 avec Anne, fille de Jarodialas ou Jaroslaw, duc de Russie , connue  aussi sous le nom d’Anne  de Kiev. Le  ciel couronna cette  fois cette union puisque le futur [[Philippe Ier]] (né en 1052)  précédant Robert, mort en bas âge, et Hugues le Grand (1057-1102) que  l’histoire  connaît  sous le nom de Comte de Vermandois qui fut aussi le premier  comte de Valois de la lignée capétienne


== La recherche d’alliances, des liaisons dangereuses ==
== La recherche d’alliances, des liaisons dangereuses ==
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Si l’essentiel pour un roi est de transmettre  sa  couronne à son fils et héritier, alors le roi Henri n’y manqua pas. Ce  fut  son fils Philippe Ier- né  de son mariage avec Anne de Kiew que, conformément  à ce  qui  devenait une tradition, qui fut associer au trône et sacrer le 23 mai 1059 avant de lui succéder en 1060. Pour autant, l'apanage royal s'était considérablement réduit et lorsque la mort  s'empara d'Henri Ier  à Vitry-aux-Loges (Orléanais), le 4 août 1060, la Couronne ne possédait plus  ni le Vexin français, ni la Bourgogne.
Si l’essentiel pour un roi est de transmettre  sa  couronne à son fils et héritier, alors le roi Henri n’y manqua pas. Ce  fut  son fils Philippe Ier- né  de son mariage avec Anne de Kiew que, conformément  à ce  qui  devenait une tradition, qui fut associer au trône et sacrer le 23 mai 1059 avant de lui succéder en 1060. Pour autant, l'apanage royal s'était considérablement réduit et lorsque la mort  s'empara d'Henri Ier  à Vitry-aux-Loges (Orléanais), le 4 août 1060, la Couronne ne possédait plus  ni le Vexin français, ni la Bourgogne.


De plus , les  «  grands  féodaux » comme le Duc de Normandie et le Comte de Flandres se tenaient en embuscade et  se  considérant plus désormais autonomes à défaut d'être de loyaux vassaux.  
De plus , les  «  grands  féodaux » comme le Duc de Normandie et le Comte de Flandres se tenaient en embuscade et  se  considérant plus désormais autonomes à défaut d'être de loyaux vassaux.  


Le roi Henri  fut enterré à Saint-Denis.
Le roi Henri  fut enterré à Saint-Denis.

Version du 26 mars 2013 à 18:47

Une chaotique accession au trône

L’on sait que le quasi début de son règne donna lieu à des événements que l’on peu qualifier sans exagération de tragiques . Associé au trône en 1025 il dut affronter la révolte de son frère cadet, soutenue par sa mère Constance, le prince Robert. Les deux frères finalement conclurent un accord du vivant de leur père, le 20 juillet 1031, mettant fin au conflit.
 Pour éteindre définitivement les flammes d'une nouvelle guerre civile (l’année même de la mort de sa mère (1032)) et alors qu’il était en difficulté dans sa lutte contre Eudes, Comte de Blois, Henri Ier cèdera à son frère cadet, Robert, le duché de Bourgogne rattaché avec beaucoup de peine à la couronne par leur père Robert II

Le seul roi de France marié à une princesse Russe

Des incertitudes pèsent encore aujourd'hui sur les fiançailles du roi Henri Ier avec Mathilde de Saxe . Bien réel en réalité fut , en revanche, le mariage en 1034 du roi Henri avec la princesse Mathilde de Frise , nièce tant de l’empereur Conrad que du pape Léon IX, qui malheureusement donna naissance à une enfant décédée en bas âge.

Comme il n’était pas concevable que le roi de France, veuf en 1044 resta , à fortiori longtemps, sans héritier, Henri contracta un second mariage en mai 1051 avec Anne, fille de Jarodialas ou Jaroslaw, duc de Russie , connue aussi sous le nom d’Anne de Kiev. Le ciel couronna cette fois cette union puisque le futur Philippe Ier (né en 1052) précédant Robert, mort en bas âge, et Hugues le Grand (1057-1102) que l’histoire connaît sous le nom de Comte de Vermandois qui fut aussi le premier comte de Valois de la lignée capétienne

La recherche d’alliances, des liaisons dangereuses

Dés l’origine de son règne et pour faire face à la révolte de son frère cadet Robert, soutenu par un de ses rivaux affirmés ,Eudes II comte de Blois et de Champagne, (devenu maître de la ville de Sens ) , le roi de France Henri Ier chercha et obtint l’aide du duc de Normandie, Robert dit le magnifique mais aussi il contracta une alliance avec l’Empereur romain germanique , Conrad II .

Ayant soutenu auparavant le père, le roi Henri Ier apporta son soutien à Guillaume le Bâtard plus connu sous le nom de Guillaume le conquérant dans sa lutte pour l'accession au trône. Cette aide précieuse permit à celui ci de remporter le 10 août 1047 l’importante bataille du Val des Dunes (Calvados) . Un allié ne pouvant , par principe, être plus fort que celui qu’il soutient, la reprise des combats était inévitable, Henri I er étant cette fois aidé par Guillaume Martel, comte d’Anjou mais deux défaites s’en suivirent : Mortemer-Seine maritime- (1054) et celle du gué de Varaville -Calvados-(1058).

Une France affaiblie, mais une couronne pourtant transmise

Si l’essentiel pour un roi est de transmettre sa couronne à son fils et héritier, alors le roi Henri n’y manqua pas. Ce fut son fils Philippe Ier- né de son mariage avec Anne de Kiew que, conformément à ce qui devenait une tradition, qui fut associer au trône et sacrer le 23 mai 1059 avant de lui succéder en 1060. Pour autant, l'apanage royal s'était considérablement réduit et lorsque la mort s'empara d'Henri Ier à Vitry-aux-Loges (Orléanais), le 4 août 1060, la Couronne ne possédait plus ni le Vexin français, ni la Bourgogne.

De plus , les «  grands féodaux » comme le Duc de Normandie et le Comte de Flandres se tenaient en embuscade et se considérant plus désormais autonomes à défaut d'être de loyaux vassaux.

Le roi Henri fut enterré à Saint-Denis.

Une première chez les Capétiens, la Régence

Le roi sacré Philippe étant encore mineur ( il n'avait que huit ans),il fut pour la première fois instauré un nouveau modèle de gouvernement : la régence du royaume ,confiée au Comte de Flandres Baudouin V ,oncle de Philippe Ier et à la reine Anne.

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