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En 1887, le [[Philippe d'Orléans (1838-1894)| comte de Paris]] avant témoigné le désir de faire achever par un officier supérieur français l'éducation militaire du [[Philippe d'Orléans (1869-1926)| duc d'Orléans]], Parseval eut l'honneur d'être agréé par le Prince pour remplir cette haute mission. Il prit aussitôt sa retraite, renonçant à une carrière assurée puisque, n'ayant alors que quarante-sept ans, il était le plus jeune d'âge des colonels d'Infanterie. Comme Gouverneur du duc d'Orléans, il accompagna le Prince aux Indes, pendant les dix-huit mois qu'il passa dans l'armée anglaise. Plus tard il visita avec lui quelques champs de bataille en Europe, puis aux États‑Unis, lors du voyage qu'y fit le comte de Paris, en 1890, pour se remémorer les souvenirs de la guerre de Sécession.  
En 1887, le [[Philippe d'Orléans (1838-1894)| comte de Paris]] avant témoigné le désir de faire achever par un officier supérieur français l'éducation militaire du [[Philippe d'Orléans (1869-1926)| duc d'Orléans]], Parseval eut l'honneur d'être agréé par le Prince pour remplir cette haute mission. Il prit aussitôt sa retraite, renonçant à une carrière assurée puisque, n'ayant alors que quarante-sept ans, il était le plus jeune d'âge des colonels d'Infanterie. Comme Gouverneur du duc d'Orléans, il accompagna le Prince aux Indes, pendant les dix-huit mois qu'il passa dans l'armée anglaise. Plus tard il visita avec lui quelques champs de bataille en Europe, puis aux États‑Unis, lors du voyage qu'y fit le comte de Paris, en 1890, pour se remémorer les souvenirs de la guerre de Sécession.  


A la majorité du Prince, sa mission auprès de lui étant terminée, le Colonel de Parseval fut attaché à la personne de [[Philippe d'Orléans (1838-1894)| comte de Paris]], et fit partie de sa maison, jusqu'à sa mort, en 1894.
A la majorité du Prince en 1890, sa mission auprès de lui étant terminée, le colonel de Parseval fut attaché à la personne de [[Philippe d'Orléans (1838-1894)| comte de Paris]], et fit partie de sa maison, jusqu'à sa mort, en 1894.


Depuis cette époque, il ne cessa de lutter pour la défense de ses convictions politiques et sociales, consacrant toute sa vie au service de la cause royaliste et à la propagation des idées de réforme sociale chrétienne ayant pour but de relever la condition des classes ouvrières. Il avait été, après la guerre de 1870, l'un des premiers organisateurs de l'[[Œuvre des Cercles Catholiques d'ouvriers]] et n'avait jamais cessé depuis de s'intéresser aux questions sociales.  
Depuis cette époque, il ne cessa de lutter pour la défense de ses convictions politiques et sociales, consacrant toute sa vie au service de la cause royaliste et à la propagation des idées de réforme sociale chrétienne ayant pour but de relever la condition des classes ouvrières. Il avait été, après la guerre de 1870, l'un des premiers organisateurs de l'[[Œuvre des Cercles Catholiques d'ouvriers]] et n'avait jamais cessé depuis de s'intéresser aux questions sociales.  


Après la mort du comte de Paris, il organisa un Comité royaliste d'études sociales dont il présida la première grande réunion qui eut lieu à Reims en 1896, à l'occasion du quatorzième centenaire du Baptême de Clovis. A la suite de cette réunion, il fonda un journal de propagande royaliste et d'études sociales, le Réveil Français, à l'aide duquel il continua à servir par la plume la cause de la Monarchie traditionnelle et celle de la religion catholique.
Après la mort du comte de Paris, il organisa un Comité royaliste d'études sociales dont il présida la première grande réunion qui eut lieu à Reims en 1896, à l'occasion du quatorzième centenaire du Baptême de Clovis. A la suite de cette réunion, il fonda un journal de propagande royaliste et d'études sociales, ''Le Réveil Français'', à l'aide duquel il continua à servir par la plume la cause de la Monarchie traditionnelle et celle de la religion catholique.


== Œuvres ==
== Œuvres ==

Version du 4 mars 2023 à 10:10

Le colonel de Parseval, né à Lyon le 17 février 1840, mort à Paris le 14 décembre 1909.

Gouverneur militaire de Monseigneur le duc d'Orléans. Puis adhère a la Jeunesse Royaliste et un chef très important du parti royaliste.


Biographie

Reçu à Saint-Cyr en 1857, il sert dans l’infanterie et son comportement a la bataille de Champigny lui vaut les galons de commandant. Il est colonel quand il démissionne de l'armée en 1887.

En 1887, le comte de Paris avant témoigné le désir de faire achever par un officier supérieur français l'éducation militaire du duc d'Orléans, Parseval eut l'honneur d'être agréé par le Prince pour remplir cette haute mission. Il prit aussitôt sa retraite, renonçant à une carrière assurée puisque, n'ayant alors que quarante-sept ans, il était le plus jeune d'âge des colonels d'Infanterie. Comme Gouverneur du duc d'Orléans, il accompagna le Prince aux Indes, pendant les dix-huit mois qu'il passa dans l'armée anglaise. Plus tard il visita avec lui quelques champs de bataille en Europe, puis aux États‑Unis, lors du voyage qu'y fit le comte de Paris, en 1890, pour se remémorer les souvenirs de la guerre de Sécession.

A la majorité du Prince en 1890, sa mission auprès de lui étant terminée, le colonel de Parseval fut attaché à la personne de comte de Paris, et fit partie de sa maison, jusqu'à sa mort, en 1894.

Depuis cette époque, il ne cessa de lutter pour la défense de ses convictions politiques et sociales, consacrant toute sa vie au service de la cause royaliste et à la propagation des idées de réforme sociale chrétienne ayant pour but de relever la condition des classes ouvrières. Il avait été, après la guerre de 1870, l'un des premiers organisateurs de l'Œuvre des Cercles Catholiques d'ouvriers et n'avait jamais cessé depuis de s'intéresser aux questions sociales.

Après la mort du comte de Paris, il organisa un Comité royaliste d'études sociales dont il présida la première grande réunion qui eut lieu à Reims en 1896, à l'occasion du quatorzième centenaire du Baptême de Clovis. A la suite de cette réunion, il fonda un journal de propagande royaliste et d'études sociales, Le Réveil Français, à l'aide duquel il continua à servir par la plume la cause de la Monarchie traditionnelle et celle de la religion catholique.

Œuvres

  • Lettres des États-Unis, Paris : Librairie nouvelle, 1891, 59 p., cartes.
  • Note sur l'individualisme, réunion d'études de la jeunesse royaliste de Paris, 1896, 8 p. lire en ligne
  • Principes de l'organisation du travail , Paris : éditions de la "Revue catholique et royaliste", 1907, 48 p. - Conférence prononcée, le 23 février 1907, à la salle de la Société de géographie, sous les auspices du comité Tradition-Progrès

Sources

Les Parsevals et leurs alliances (site familial)

Bertrand Joly, Dictionnaire biographique et géographique du nationalisme français (1880-1900), Champion, 2005, 689 p. ISBN| 2-7453-1241-3

Lien externe