Dom Besse

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Dom (Jean-Martial) Besse, un bénédictin monarchiste qui servit le roi avec un tel enthousiasme que certains craignirent que ce fût au détriment du service de Dieu.

Dominicain et prêtre

Né en Corrèze à Saint Angel (19200) le 29 octobre 1861 au foyer d'un père aubergiste, brillant élève du petit séminaire de Servières-le-Château (19220) installé dans l’ancien château des Vicomtes de Turenne, il entra en 1881 à Solesmes, dans une communauté en butte, comme les autres) à une forme latente de persécution religieuse .Il y fit profession le 11 juillet 1883 et fut ordonné prêtre à Tulle (19000) le 19 juin 1887.

Les tentatives-tentations d’un moine prêtre bâtisseur

Cet épithète pourrait être compris aussi bien au sens matériel qu’au sens intellectuel. Supérieur à Ligugé (86) où il reçut comme oblat l’écrivain J.K. Huysmans (1848-1907) tenant de la littérature dite mystique , il tentera ensuite d’implanter –sans succès- dans l’abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle (76490), à laquelle il voulait ainsi procurer des ressources deux ateliers, un de menuiserie d'église, l'autre de fabrication de vitraux. Echec aussi avec la tentative d'y installer un orphelinat… Il fut pourtant l'initiateur et l'accompagnateur de ce qui allait devenir un des rameaux de l'ordre des Benédictins : Les Bénédictines dites de sainte Bathilde. Ses recherches intellectuelles eurent plus de succès : fondation en 1905 la collection Les Archives de la France monastique Revue Mabillon à parution semestriellle. 1906, publication des Moines de l'ancienne France, période gallo-romaine et mérovingienne. 1913 La vie et les arts liturgiques. Rien n ‘arrêtera ses recherches pas même l’exil de sa congrégation en Belgique ( Chevetogne) ordonné par la République et où il devait d'ailleurs mourir.

Servir le roi mais jusqu’où quand on a été ordonné pour servir Dieu ?

Dans le domaine du militantisme que l’on pourrait croire moins ouvert à un prêtre par définition au service de tous les fils de Dieu, quelles que soient leurs options politiques, son activité (activisme ?) ne fut pas moindre. Convaincu par sa rencontre avec Charles Maurras ( vers 1900) il allait désormais –aussi – pour le roi en terre de France.. Titulaire de la chaire du Syllabus à l'Institut d'Action française (1909). Rédacteur à partir de 1910, de la chronique religieuse de France du quotidien L'Action française sous le pseudonyme de Jehan.il publiera aussi Le ralliement en 1906, Église et monarchie en 1910, Aux catholiques de droite en 1911, L'Église et les libertés modernes, et Un romantisme religieux en 1913. Il fit également revivre le journal L'Univers, et publia des chroniques dans la Gazette de France. Du moins n’eut-il pas la douleur de voir la condamnation par Rome de l'Action française le 29 décembre 1926 puisqu’il était mort à Namur (Belgique) le 26 juillet 1920.

Bibliographie

Liens externes