« Action française lycéenne » : différence entre les versions

De SYLMpedia
Aller à la navigationAller à la recherche
(Page créée avec « L’'''Action française lycéenne''' (AFL) fut la branche lycéenne du mouvement royaliste et nationaliste Restauration nationale. ==L'organisation des lycéens royalis… »)
 
Aucun résumé des modifications
 
(7 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 3 : Ligne 3 :
==L'organisation des lycéens royalistes==
==L'organisation des lycéens royalistes==


[[Fichier:AFL-autoc.jpg|200px|thumb|left|Un autocollant de l'AFL 1989-1990]]
L’AFL fut créée par [[Sylvain Roussillon]] en octobre 1988. Elle a en tant que telle participé à toutes les grandes manifestations qui ont rythmé la vie du royalisme français durant cette période ([[affaire Hélène Delavault]], [[affaire Georges Boudarel]], bicentenaire de la Révolution, interdiction des défilés de [[Jeanne d’Arc]], etc.).
L’AFL fut créée par [[Sylvain Roussillon]] en octobre 1988. Elle a en tant que telle participé à toutes les grandes manifestations qui ont rythmé la vie du royalisme français durant cette période ([[affaire Hélène Delavault]], [[affaire Georges Boudarel]], bicentenaire de la Révolution, interdiction des défilés de [[Jeanne d’Arc]], etc.).


Ligne 9 : Ligne 10 :
À la rentrée scolaire 1991-1992, le secrétariat général fut assuré par [[Sébastien Lapaque]]. A partir de 1994, le secrétaire général fut assuré par [[Stéphane Tilloy]].
À la rentrée scolaire 1991-1992, le secrétariat général fut assuré par [[Sébastien Lapaque]]. A partir de 1994, le secrétaire général fut assuré par [[Stéphane Tilloy]].


Durement touchée par des querelles internes à l’[[Action française]], l’AFL commença alors à péricliter.  
Durement touchée par des querelles internes à l’[[Action francaise|Action française]] et la fin du phénomène de la "[[Génération Maurras]]", l’AFL commença alors à péricliter.  


En 1997, les structures de l’Action française lycéenne fusionnèrent avec les structures étudiantes de [[l'Action française étudiante]] (AFE) liées au [[Centre royaliste d'Action française]].
En 1997, les structures de l’Action française lycéenne fusionnèrent avec les structures étudiantes de [[l'Action française étudiante]] (AFE) liées au [[Centre Royaliste d'Action française]].


L’AFL disposait d’un journal, qui lui a survécu, ''[[Insurrection]].  
L’AFL disposait d’un journal, qui lui a survécu, ''[[Insurrection]].  
Ligne 22 : Ligne 23 :


==Bibliographie==
==Bibliographie==
*  Jean-Paul Gautier, ''La [[Restauration nationale]], un mouvement royaliste sous la République'', Éditions Syllepse, 2002.
*  Jean-Paul Gautier, ''La [[Restauration nationale]], un mouvement royaliste sous la V<sup>e</sup> République'', Éditions Syllepse, 2002.


== Liens externes ==
== Liens externes ==
Ligne 30 : Ligne 31 :


[[Category:Royalisme français]]
[[Category:Royalisme français]]
[[Caterogy:Organisations royalistes françaises]]
[[Category:Organisations monarchistes françaises]]
[[Category:Presse]]

Dernière version du 25 avril 2023 à 13:43

L’Action française lycéenne (AFL) fut la branche lycéenne du mouvement royaliste et nationaliste Restauration nationale.

L'organisation des lycéens royalistes

Un autocollant de l'AFL 1989-1990

L’AFL fut créée par Sylvain Roussillon en octobre 1988. Elle a en tant que telle participé à toutes les grandes manifestations qui ont rythmé la vie du royalisme français durant cette période (affaire Hélène Delavault, affaire Georges Boudarel, bicentenaire de la Révolution, interdiction des défilés de Jeanne d’Arc, etc.).

Organisée par sections d’établissements scolaires, l’AFL était particulièrement implantée à Paris et en Région parisienne, à Lyon, à Dijon, au Mans, à Rennes, Grenoble, Orléans, Toulouse, Tours et Blois, etc. A son apogée (1990-1992), l’AFL comptait environ 250 sections, dont une au lycée français de Madrid.

À la rentrée scolaire 1991-1992, le secrétariat général fut assuré par Sébastien Lapaque. A partir de 1994, le secrétaire général fut assuré par Stéphane Tilloy.

Durement touchée par des querelles internes à l’Action française et la fin du phénomène de la "Génération Maurras", l’AFL commença alors à péricliter.

En 1997, les structures de l’Action française lycéenne fusionnèrent avec les structures étudiantes de l'Action française étudiante (AFE) liées au Centre Royaliste d'Action française.

L’AFL disposait d’un journal, qui lui a survécu, Insurrection.

Depuis 2006, l'Action française lycéenne retrouve de petites implantations locales notamment à Saint-Etienne, Lyon ou Le Mans; toutefois le mouvement est toujours rattaché à l'AFE avec qui elle partage un bureau politique commun.

Action syndicale

Lors des grandes grèves lycéennes de 1990, un syndicat lycéen, la Coordination autonome des lycées (CAL), apparut et se développa. Il était largement contrôlé par l'AFL. Une délégation de celui-ci fut, à l’époque, reçue au ministère de l’Éducation. Son mot d'ordre était clair: "Nous voulons des lycées autonomes", et son modèle l'organisation des collèges royaux dans le Paris du XVIIe siècle. À travers la CAL, l'AFL a également participé aux mouvements lycéens de l'automne 1998 et du printemps 2005.

Bibliographie

  • Jean-Paul Gautier, La Restauration nationale, un mouvement royaliste sous la Ve République, Éditions Syllepse, 2002.

Liens externes