Résistance royaliste en France durant la Seconde guerre mondiale

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Résistance royaliste en France durant la Seconde Guerre mondiale

Si des royalistes virent dans la Révolution nationale du Maréchal Pétain, les perspectives d'une restauration de la monarchie, ainsi que brièvement le comte de Paris Henri VI d'Orléans (qui déçu de ne pas être entendu, rejoindra le Général Charles de Gaulle), d'autres s'engagèrent dans la résistance.

Car loin de toute idéologie républicaine ou communiste, le premier groupe de résistants recensé en France fut monté par un monarchiste alsacien de Molsheim, le journaliste Paul Armbruster. Il envoie rapidement l’abbé de Dartein (précepteur du comte de Paris) prendre contact avec le général de Gaulle à Londres. La plupart des résistants monarchistes, membre du groupe clandestin n'avaient pas entendu l'Appel du 18 juin (comme une large majorité de français par ailleurs).

Jacques Renouvin

C'est dans l'Action française, avec les comptes rendus réguliers fait par le royaliste, (écrivain et futur chef des Forces françaises de l'intérieur) Hubert de Lagarde (mort en déportation en 1945) à propos des premiers ouvrages du général de Gaulle ainsi que ceux de Maurras (qui rendra compte des actions de résistance du Général par des articles entre le 6 juin et le 17 juin 1940), qu'ils découvriront Charles de Gaulle. De leurs contacts avec Dartein et De Gaulle que Londres va comprendre que des groupes de résistance se sont déjà formés et sont actifs sur le territoire français. Les monarchistes venaient de créer la résistance auquel De Gaulle donnera ses lettres de noblesse.

Parmi les résistants (et vichysso-résistants), citons encore le lieutenant Honoré d’Estienne d’Orves, Jacques Renouvin, (père de Bertrand Renouvin), chef des groupes francs de Combat, Raymond Toublanc, membre du réseau royaliste de l’Anjou (torturé par les allemands dans le ville du Roi René, avant également de mourir en déportation), Jacques Perret, qui porta fièrement un insigne de cœur chouan sur la poitrine, le colonel Romans-Petit, à la tête des maquis de l’Ain, le colonel Gilbert Renault dit Rémy , le général de Bénouville ,les maréchaux de Lattre de Tassigny et Leclerc (de son vrai nom Philippe de Hauteclocque, né dans une famille fortement attachée au drapeau blanc royal), le breton Luc Robet (1913-1992, issu d’une famille profondément ancrée dans catholicisme et le royalisme, il sera membre actif des réseaux Hector, Alliance et de l’Organisation de Résistance de l’Armée, torturé et déporté en 1944), le duc de Choiseul Praslin qui refusa les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, François et Henri d'Astier de la Vigerie (qui organisèrent le complot d'Alger qui permit au royaliste de 18 ans, Fernand Bonnier de la Chapelle d'assassiner l'amiral Darlan) et enfin tous ces militants royalistes anonymes qui luttèrent (contre où à côté du Maréchal Pétain d'où l'origine du nom "Vichysso-résistants") pour un seul idéal la sauvegarde et la protection de la patrie au nom du Roi et des Lys de France…

Bibliographie

Couverture du livres "Les royalistes dans la résistance"

Liens externes

  • [1] : Chronique de Bertrand Renouvin sur les royalistes dans la résistance
  • [2] : Reprise d'un article de Frederic de Natal sur la résistance dans le royalisme par le blog La Couronne
  • [3] : Article du webzine Voltaire sur la résistance royaliste en France
  • [4] : Article du webzine Voxnr sur la résistance royaliste en France
  • [5] : la résistance royaliste par le site Les camelots du Roi.
  • [6] : Video sur l'histoire de la résistance royaliste
  • [7] : Archives de l'Action française