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'''Léon de Montesquiou-Fézensac''' (comte) (1873-1915), essayiste et militant monarchiste et nationaliste français.
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Comte '''Léon de Montesquiou-Fézensac''' (1873-1915), essayiste et militant monarchiste et nationaliste français.


== Biographie ==
== Biographie ==
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On lui doit plusieurs ouvrages patriotiques (anti-dreyfusards, anti-germanistes) des plaidoyers pour un [[nationalisme]] intransigeant et des ouvrages sur la défaite de 1870. Montesquiou défend la Restauration monarchique comme seule solution aux "dérives" démocratiques et à la montée de l'[[individualisme]] qui caractérise, selon lui, la Troisième République.  
On lui doit plusieurs ouvrages patriotiques (anti-dreyfusards, anti-germanistes) des plaidoyers pour un [[nationalisme]] intransigeant et des ouvrages sur la défaite de 1870. Montesquiou défend la Restauration monarchique comme seule solution aux "dérives" démocratiques et à la montée de l'[[individualisme]] qui caractérise, selon lui, la Troisième République.  


À l'instar de [[Charles Maurras]], le comte de Montesquiou tente de concilier le système politique d'[[Auguste Comte]], dont il est l'exécuteur testamentaire, à ses idéaux royalistes et au [[catholicisme]]. Son interprétation du [[positivisme]] associe l'"ordre" comtien et la "sociocratie" à un [[conservatisme]] qu'il rapproche des idées des penseurs de la [[contre-révolution]] et à l'œuvre du sociologue [[Frédéric LePlay]].  
À l'instar de [[Charles Maurras]], le comte de Montesquiou tente de concilier le système politique d'[[Auguste Comte]], dont il est l'exécuteur testamentaire, à ses idéaux royalistes et au [[catholicisme]]. Son interprétation du [[positivisme]] associe l'"ordre" comtien et la "sociocratie" à un [[conservatisme]] qu'il rapproche des idées des penseurs de la [[contre-révolution]] et à l'œuvre du sociologue [[Frédéric LePlay]].  


Montesquiou fait sienne certaines maximes du père du positivisme telles : « ''La soumission est la base du perfectionnement'' » ou « ''Les vivants seront toujours et de plus en plus gouvernés nécessairement par les morts'' » qui viennent renforcer l'argumentaire de la doctrine d'[[Action francaise|Action française]] en lui conférant un statut scientifique.
Montesquiou fait sienne certaines maximes du père du positivisme telles : « ''La soumission est la base du perfectionnement'' » ou « ''Les vivants seront toujours et de plus en plus gouvernés nécessairement par les morts'' » qui viennent renforcer l'argumentaire de la doctrine d'[[Action francaise|Action française]] en lui conférant un statut scientifique.
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* ''La Raison d’État'', Paris, Plon, 1902.
* ''La Raison d’État'', Paris, Plon, 1902.
* ''La Thèse sociale de ″l'Étape″''. Conférence donnée aux matinées littéraires, artistiques et scientifiques de Bruxelles, le 25 février 1903 (sur le roman L’Étape de Paul Bourget), Paris, F. Levé, 1903.
* ''La Thèse sociale de ″l'Étape″''. Conférence donnée aux matinées littéraires, artistiques et scientifiques de Bruxelles, le 25 février 1903 (sur le roman L’Étape de Paul Bourget), Paris, F. Levé, 1903.
* (et al.) ''Nos Traditions nationales, comment les défendre ?'' Avec le compte rendu de la 1re réunion de l'″Entente nationale″ tenue à la salle de la Société de géographie, le 8 juillet 1904. Lettre de M. Paul Bourget. Conférence de M. Léon de Montesquiou. Discours de MM. le Dr Le Fur, Rondeau, Marc Sangnier, Copin-Albancelli, H. de Larègle, de Lamarzelle, Paris, Tardy-Pigelet, 1904.
* (et al.) ''Nos Traditions nationales, comment les défendre ?'' Avec le compte rendu de la 1re réunion de l'″Entente nationale″ tenue à la salle de la Société de géographie, le 8 juillet 1904. Lettre de M. Paul Bourget. Conférence de M. Léon de Montesquiou. Discours de MM. le Dr Le Fur, Rondeau, Marc Sangnier, Copin-Albancelli, [[Henry de Larègle| H. de Larègle]], de Lamarzelle, Paris, Tardy-Pigelet, 1904.
* ''Les Raisons du nationalisme'', Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1905.
* ''Les Raisons du nationalisme'', Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1905.
* ''Ma révocation'', Paris, Éditions de l’Action française, 1907.
* ''Ma révocation'', Paris, Éditions de l’Action française, 1907.
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* Coudekerque-Lambrecht, ''Léon de Montesquiou. Sa vie politique. L'Action française'', Paris, Nouvelle librairie nationale, 1925.
* Coudekerque-Lambrecht, ''Léon de Montesquiou. Sa vie politique. L'Action française'', Paris, Nouvelle librairie nationale, 1925.
==Liens externes==
* Almanach de l'Action française (1917) page 75 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9411804/f75.item  A lire sur Gallica]


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Dernière version du 4 février 2022 à 17:04

Léon de Montesquiou

Comte Léon de Montesquiou-Fézensac (1873-1915), essayiste et militant monarchiste et nationaliste français.

Biographie

Le comte Léon Odon Anatole Marie de Montesquiou-Fézensac est né à Briis-sous-Forges (Essonne) le 12 juillet 1873.

A la suite d'une campagne d'affichage de l'A.F., il a été révoqué de son grade de Sous-lieutenant de réserve le 03 mars 1907 et mis comme simple soldat.

Le comte de Montesquiou fut l'un des principaux représentants du mouvement l'Action française et collaborateur de la Revue d'Action française (puis du journal quotidien L'Action Française) jusqu'à la "Grande Guerre" avec, notamment, Georges Valois, Jacques Bainville, Louis Dimier, Marie de Roux et Léon Daudet. Il a également été le secrétaire général de la Ligue d'Action française.

On lui doit plusieurs ouvrages patriotiques (anti-dreyfusards, anti-germanistes) des plaidoyers pour un nationalisme intransigeant et des ouvrages sur la défaite de 1870. Montesquiou défend la Restauration monarchique comme seule solution aux "dérives" démocratiques et à la montée de l'individualisme qui caractérise, selon lui, la Troisième République.

À l'instar de Charles Maurras, le comte de Montesquiou tente de concilier le système politique d'Auguste Comte, dont il est l'exécuteur testamentaire, à ses idéaux royalistes et au catholicisme. Son interprétation du positivisme associe l'"ordre" comtien et la "sociocratie" à un conservatisme qu'il rapproche des idées des penseurs de la contre-révolution et à l'œuvre du sociologue Frédéric LePlay.

Montesquiou fait sienne certaines maximes du père du positivisme telles : « La soumission est la base du perfectionnement » ou « Les vivants seront toujours et de plus en plus gouvernés nécessairement par les morts » qui viennent renforcer l'argumentaire de la doctrine d'Action française en lui conférant un statut scientifique.

Propagandiste infatigable, défenseur des traditions et exégète d'Auguste Comte reconnu par ses pairs (comme Pierre Lasserre).

Engagé comme lieutenant au 2e Régiment étranger il est tué à l'ennemi le 25 septembre 1915 à Souain (Marne). Il sera à titre posthume décoré de la Croix de Guerre et cité à l'ordre de l'Armée (25/11/1915) : "DE MONTESQUIOU DE FEZENSAC (Léon), lieutenant au 2e de marche du 2e étranger : tombé glorieusement le 25 septembre 1915 alors que sa compagnie venait d'enlever un centre de résistance ennemi et de capturer une section de mitrailleuses."

Publications

  • Le Salut public, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1901.
  • La Raison d’État, Paris, Plon, 1902.
  • La Thèse sociale de ″l'Étape″. Conférence donnée aux matinées littéraires, artistiques et scientifiques de Bruxelles, le 25 février 1903 (sur le roman L’Étape de Paul Bourget), Paris, F. Levé, 1903.
  • (et al.) Nos Traditions nationales, comment les défendre ? Avec le compte rendu de la 1re réunion de l'″Entente nationale″ tenue à la salle de la Société de géographie, le 8 juillet 1904. Lettre de M. Paul Bourget. Conférence de M. Léon de Montesquiou. Discours de MM. le Dr Le Fur, Rondeau, Marc Sangnier, Copin-Albancelli, H. de Larègle, de Lamarzelle, Paris, Tardy-Pigelet, 1904.
  • Les Raisons du nationalisme, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1905.
  • Ma révocation, Paris, Éditions de l’Action française, 1907.
  • « Préface », Louis de Bonald, Considérations sur la Révolution française. L'émigration. L'aristocratie et la noblesse. Le gouvernement représentatif. Le traité de Westphalie. L'équilibre européen. La fin de la Pologne. Notice sur Louis XVI. La question du divorce. La société et ses développements. Pensées, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1907.
  • L'Antipatriotisme et la République dans les manuels scolaires. Conférence faite à Lille le 5 mars 1910, Paris, Bureaux de l’Action française, 1910.
  • Le système politique d’Auguste Comte, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1910.
  • Le réalisme de Bonald, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1911.
  • De l'Anarchie à la Monarchie, Paris, Bureaux de l’Action française, 1911.
  • Auguste Comte. Quelques principes de conservation sociale, Paris, Bureaux de l’Action française, 1911.
  • La Noblesse. Suivi d'extraits de Blanc de Saint-Bonnet sur le même sujet, Paris, Bureaux de l’Action française, 1911.
  • L’œuvre de Frédéric LePlay. Suivie de pensées choisies de nos maîtres : Joseph de Maistre - Louis de Bonald - Auguste Comte - Honoré de Balzac - Hippolyte TaineErnest Renan, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1912.
  • Le Contrat social de J.-J. Rousseau, Paris, Institut d’Action française, 1912.
  • Bonald. Une philosophie contre-révolutionnaire, Paris, Bureaux de l’Action française, 1913. A lire sur Gallica
  • Les consécrations positivistes de la vie humaine, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1913.
  • Notes sur la Roumanie, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1914. A lire sur Gallica
  • 1870. Les causes politiques du désastre, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1914. A lire sur Gallica
  • Les débats sur l’armée en France (1867-1870) et en Prusse (1860-1866), Paris, Ligue d’Action française, 1917.
  • Les origines et la doctrine de l'Action française, Paris, Ligue d’Action française, 1918. A lire sur Gallica

Bibliographie

  • Coudekerque-Lambrecht, Léon de Montesquiou. Sa vie politique. L'Action française, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1925.

Liens externes