« Comité Royaliste pour un Ordre nouveau » : différence entre les versions

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Le '''Comité Royaliste pour un Ordre nouveau''' (CRON) est un groupe militant d’ultra droite issu de la [[Restauration Nationale]] en 1971.
[[Fichier:Cron1.jpg|300px|thumb|left|Le logo du CRON]]Le '''Comité Royaliste pour un Ordre nouveau''' (CRON) est un groupe militant d’ultra droite issu de la [[Restauration nationale]] en 1971.


La scission de la [[Nouvelle action française]] (NAF) en avril 1971, parfois considérée comme une scission « ''de gauche'' » au sein de la mouvance d’ [[Action française]], va exacerber les tensions politiques au sein de la [[Restauration nationale]], notamment dans un contexte post-soixante-huitard particulièrement agité.
La scission de la [[Nouvelle action française]] (NAF) en avril 1971, parfois considérée comme une scission « ''de gauche'' » au sein de la mouvance d’ [[Action francaise|Action française]], va exacerber les tensions politiques au sein de la [[Restauration nationale]], notamment dans un contexte post-soixante-huitard particulièrement agité.


C’est ainsi que [[Bernard Lugan]], « patron » des [[Commissaires d’AF]], un groupe faisant office de bras armé de la [[Restauration nationale]], se détache de la RN et lance un '''Comité Royaliste pour un Ordre nouveau''' (CRON).
C’est ainsi que [[Bernard Lugan]], « patron » des [[Commissaires d’AF]], un groupe faisant office de bras armé de la [[Restauration nationale]], se détache de la RN et lance un '''Comité Royaliste pour un Ordre nouveau''' (CRON).
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Les activités du CRON se caractériseront par des séries de coups de mains et d’opérations commandos contre les groupes gauchistes de l’époque.
Les activités du CRON se caractériseront par des séries de coups de mains et d’opérations commandos contre les groupes gauchistes de l’époque.


En juin 1972, une nouvelle scission, celle de la [[Fédération des unions royalistes de France]] vient affaiblir la [[Restauration nationale]]. Tandis que le même mois, lors de son second congrès (10 et 11 juin) le mouvement d’extrême-droite [[Ordre nouveau]] annonce la prochaine constitution d’un vaste « ''Front national'' » ouvert à tous les patriotes et nationaux. Le CRON se délite alors, écartelé entre la fidélité royaliste à la RN, le passage à [[Ordre nouveau]] ou l’abandon pur et simple de toute activité politique.  
En juin 1972, une nouvelle scission, celle de la [[Fédération des unions royalistes de France]] vient affaiblir la [[Restauration nationale]]. Tandis que le même mois, lors de son second congrès (10 et 11 juin) le mouvement d’extrême-droite Ordre nouveau annonce la prochaine constitution d’un vaste « ''Front national'' » ouvert à tous les patriotes et nationaux. Le CRON se délite alors, écartelé entre la fidélité royaliste à la RN, le passage à Ordre nouveau ou l’abandon pur et simple de toute activité politique. Certains jeunes du CRON seront à l'origine de la constitution du mouvement solidariste Groupe Action Jeunesse (GAJ).


Le CRON disparait durant l'été 1972.
Le CRON disparait durant l'été 1972.




*[[Category:Royalisme français]]
[[Category:Royalisme français]]
*[[category: Organisations monarchistes françaises]]
[[category: Organisations monarchistes françaises]]

Version du 26 septembre 2009 à 09:39

Le logo du CRON

Le Comité Royaliste pour un Ordre nouveau (CRON) est un groupe militant d’ultra droite issu de la Restauration nationale en 1971.

La scission de la Nouvelle action française (NAF) en avril 1971, parfois considérée comme une scission « de gauche » au sein de la mouvance d’ Action française, va exacerber les tensions politiques au sein de la Restauration nationale, notamment dans un contexte post-soixante-huitard particulièrement agité.

C’est ainsi que Bernard Lugan, « patron » des Commissaires d’AF, un groupe faisant office de bras armé de la Restauration nationale, se détache de la RN et lance un Comité Royaliste pour un Ordre nouveau (CRON).

Ce nouveau groupe est opérationnel dès la rentrée universitaire 1971, avec une implantation essentiellement limitée à Paris et Marseille.

Le CRON n’est pas en opposition frontale avec la Restauration nationale, mais reproche cependant à son secrétaire général, Pierre Juhel, de ne pas avoir su prévenir la scission de la NAF et de ne pas répondre suffisamment aux attentes activistes des jeunes restés fidèles.

Les activités du CRON se caractériseront par des séries de coups de mains et d’opérations commandos contre les groupes gauchistes de l’époque.

En juin 1972, une nouvelle scission, celle de la Fédération des unions royalistes de France vient affaiblir la Restauration nationale. Tandis que le même mois, lors de son second congrès (10 et 11 juin) le mouvement d’extrême-droite Ordre nouveau annonce la prochaine constitution d’un vaste « Front national » ouvert à tous les patriotes et nationaux. Le CRON se délite alors, écartelé entre la fidélité royaliste à la RN, le passage à Ordre nouveau ou l’abandon pur et simple de toute activité politique. Certains jeunes du CRON seront à l'origine de la constitution du mouvement solidariste Groupe Action Jeunesse (GAJ).

Le CRON disparait durant l'été 1972.