« Centre Royaliste d'Action française » : différence entre les versions

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Le premier responsable du '''Centre Royaliste d'Action française''' fut [[Nicolas Kayanakis]]. Grâce à sa notoriété et à son travail, le CRAF devint bientôt un acteur principal et incontournable du royalisme français.
Le premier responsable du '''Centre Royaliste d'Action française''' fut [[Nicolas Kayanakis]]. Grâce à sa notoriété et à son travail, le CRAF devint bientôt un acteur principal et incontournable du royalisme français.


Très tourné vers la jeunesse, le CRAF développe de nombreux groupes étudiants et lycéens, parfois très éphémères, à travers toute la France. Le CRAF dispose notamment de la plus ancienne université politique de France, fondée en 1953, le [[Camp Maxime Réal del Sarte]] (CMRDS).
Très tourné vers la jeunesse, le CRAF développe de nombreux groupes étudiants et lycéens, parfois très éphémères, à travers toute la France. Le CRAF dispose notamment de la plus ancienne université politique de France, fondée en 1954, le [[Camp Maxime Real del Sarte (CMRDS)]].


Par ailleurs, le CRAF a maintenu l'ancienne tradition universitaire d'[[Action francaise|Action française]] à travers son [[Institut d'Action française]] présidé par [[Michel Fromentoux]].
Par ailleurs, le CRAF a maintenu l'ancienne tradition universitaire d'[[Action francaise|Action française]] à travers son [[Institut d'Action française]] présidé par [[Michel Fromentoux]].
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== L'ère des crises ==
== L'ère des crises ==


Le décès de [[Pierre Pujo]] a engendré une succession de troubles et de dissensions internes, entre le journal et le mouvement d'une part, et au sein même du mouvement d'autre part. Son successeur, désigné peu de temps avant sa mort, le Secrétaire général étudiant [[Thibaut Pierre]] se trouva rapidement contesté par une partie des adhérents et des rédacteurs du journal et n'eut d'autre choix que de faire appel en 2008 à un ancien militant respecté par tous, [[Olivier Perceval]], tandis que lui même se "repliait" sur la gestion du [[Camp Maxime Réal del Sarte]].
Le décès de [[Pierre Pujo]] a engendré une succession de troubles et de dissensions internes, entre le journal et le mouvement d'une part, et au sein même du mouvement d'autre part. Son successeur, désigné peu de temps avant sa mort, le Secrétaire général étudiant [[Thibaut Pierre]] se trouva rapidement contesté par une partie des adhérents et des rédacteurs du journal et n'eut d'autre choix que de faire appel en 2008 à un ancien militant respecté par tous, [[Olivier Perceval]], tandis que lui même se "repliait" sur la gestion du [[Camp Maxime Real del Sarte (CMRDS)| Camp Maxime Real del Sarte]].


Après un redressement militant constaté durant la période 2008/2009 une nouvelle crise a éclaté au sein du CRAF durant l'été 2009, entraînant le départ de l'équipe gestionnaire du [[Camp Maxime Réal del Sarte]].
Après un redressement militant constaté durant la période 2008/2009 une nouvelle crise a éclaté au sein du CRAF durant l'été 2009, entraînant le départ de l'équipe gestionnaire du Camp Maxime Real del Sarte.





Version du 25 juillet 2016 à 16:13

Le logo du CRAF

Le Centre Royaliste d'Action française (CRAF) est un mouvement royaliste français créé en 1998 lors de la rupture intervenue entre le mouvement Restauration nationale animé à l'époque par Hilaire de Crémiers et l'équipe du journal L'Action française 2000 regroupée autour de Pierre Pujo.

Pour l'équipe du journal, il s'agissait de se doter d'un mouvement politique afin de continuer l'oeuvre d'Action française.


L'ére de la renaissance

Le premier responsable du Centre Royaliste d'Action française fut Nicolas Kayanakis. Grâce à sa notoriété et à son travail, le CRAF devint bientôt un acteur principal et incontournable du royalisme français.

Très tourné vers la jeunesse, le CRAF développe de nombreux groupes étudiants et lycéens, parfois très éphémères, à travers toute la France. Le CRAF dispose notamment de la plus ancienne université politique de France, fondée en 1954, le Camp Maxime Real del Sarte (CMRDS).

Par ailleurs, le CRAF a maintenu l'ancienne tradition universitaire d'Action française à travers son Institut d'Action française présidé par Michel Fromentoux.

Après 2001, c'est Pierre Pujo qui assuma personnellement la direction du CRAF et ce jusqu'à sa mort en 2007, maintenant tant bien que mal le cap et les activités du mouvement.

En plus de militer pour la restauration monarchique et se revendiquer du nationalisme intégral maurrassien, le CRAF se dit également souverainiste pour faire face aux nouveaux problèmes posés par l'Union européenne. Le mouvement participe activement à diverses organisations comme l'Alliance pour la souveraineté de la France ou l'Entente souverainiste.


L'ère des crises

Le décès de Pierre Pujo a engendré une succession de troubles et de dissensions internes, entre le journal et le mouvement d'une part, et au sein même du mouvement d'autre part. Son successeur, désigné peu de temps avant sa mort, le Secrétaire général étudiant Thibaut Pierre se trouva rapidement contesté par une partie des adhérents et des rédacteurs du journal et n'eut d'autre choix que de faire appel en 2008 à un ancien militant respecté par tous, Olivier Perceval, tandis que lui même se "repliait" sur la gestion du Camp Maxime Real del Sarte.

Après un redressement militant constaté durant la période 2008/2009 une nouvelle crise a éclaté au sein du CRAF durant l'été 2009, entraînant le départ de l'équipe gestionnaire du Camp Maxime Real del Sarte.


Un cap maintenu

Le Centre Royaliste d'Action française maintient cependant le cap. Son principal vecteur de presse est L'Action française 2000 tandis qu'il édite un périodique à destination des jeunes, Insurrection.

Sur le plan international, le CRAF est affilié de la Conférence monarchiste internationale (CMI).


Lien externe