Alphonse Ier

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Alphonse XIII /Alphonse Ier

Alphonse XIII

Fils posthume du Roi Alphonse XII (1857-1885) et de Marie- Christine de Habsbourg- Lorraine (1858-1929), Roi d’Espagne de 1886 à 1931, prétendant à la couronne d’Espagne (1931- 1941), il fut également reconnu Roi de France et de Navarre (Alphonse Ier) par la mouvance légitimiste de France après le décès d’Alphonse-Charles XII en 1936.

Un enfant, orphelin de père et sous régence

Après un règne agité, Alphonse XII meurt de la tuberculose le 25 novembre 1885. Son décès ouvre une crise de succession car son épouse Marie-Christine de Habsbourg- Lorraine est encore enceinte. La question de la régence agite le Palais royal comme les Cortès (Parlement) qui sur l’insistance de l’ancien Premier ministre Antonio Canovas del Castillo proclame la veuve d’Alphonse XII, régente d’Espagne au détriment de l’ancienne souveraine Isabelle II qui aurait souhaité récupérer un trône qu’une révolution lui avait enlevé en 1868.

Alphonse XIII et la Régente

Le 17 mai 1886, la Régente donne naissance à Alphonse XIII (Alfonso León Fernando María Jaime Isidro Pascual Antonio de Borbón y Habsburgo-Lorena), aussitôt proclamé Roi d’Espagne. Jugée par ses contemporains comme une Princesse futile et sans attraits lors de son mariage (son mari déclara : «bien que la mère me plaise d’avantage, c’est la fille qu’il me faut épouser !», la Régente Marie Christine va jusqu’en mai 1902 faire preuve d’un caractère fort afin de préserver les droits de son fils au trône d’Espagne. Il y’a les carlistes qui n’ont pas abandonné l’idée de reprendre le trône et enfin les Républicains qui ont confisqué le pouvoir aux Bourbon entre 1873 et 1874. D’ailleurs, ceux-ci n’hésitent pas à tenter un putsch le 16 septembre 1886 que la Régente fait réprimer durement.

Durant la période de la Régence, l’Espagne perdra ses colonies de Cuba, de Porto-Rico et des Philippines au profit des Etats- Unis (1898). Des guerres qui auront coûté la vie a plus de 100 000 espagnols. L’assassinat de Canovas le 8 août 1897 par un anarchiste, un complot visant à rétablir sur le trône Isabelle II en 1900 et la résurgence du cléricalisme en Espagne seront les faits les plus marquants de cette période. Pour autant, la proclamation à l’âge de 16 ans de la majorité du Roi n’arrêteront pas les troubles qui agitent le pays.

Alphonse XIII, Roi d’Espagne

Alphonse XIII

En visite en France le 31 mars 1905, Alphonse XIII échappe à un attentat à la sortie d’un théâtre , Rue de Rivoli. L’engin placé sous sa calèche explosera sans toucher le Roi et le Président Emile Loubet (1838-1929) qui l’accompagnait. Le Roi voyage notamment en Angleterre (il sera le premier souverain espagnol à poser les pieds à Londres depuis 1554) et épouse la Princesse Victoria- Eugénie de Battenberg (1887-1969). Et même durant la cérémonie, les anarchistes tentent d’assassiner le nouveau couple royal en lançant une bombe (cachée dans un bouquet de fleurs) sur le cortège. Un attentat qui coutera la vie à 28 personnes et en blessera 40 autres.

L’Espagne conservera sa neutralité durant la première guerre mondiale. Les émeutes succèdent aux manifestations (celle de 1909 à Barcelone sera réprimée violemment par l’armée) mais la défaite espagnole lors de la Guerre du Rif (12000 morts) en 1921 va discréditer la couronne espagnole.

Miguel Primo de Rivera

Le Roi, ardent supporteur de la politique coloniale espagnole, est rendu responsable du désastre marocain. L’armée est heurtée par cette défaite face à des marocains moins armés. C’est dans ce contexte de désordre politique que le capitaine général de Catalogne Miguel Primo de Rivera (1870-1930) s’empare du pouvoir le 13 septembre 1923. Alphonse XIII, dont la rue soupçonne de cautionner le putsch afin que le rapport d’enquête sur la défaite d’Anouar au Rif qui malmènerait la monarchie, ne puisse être divulgué, reçoit le capitaine général de Catalogne Miguel Primo de Rivera et le nomme chef d’un gouvernement rebaptisé Directoire militaire.

Avec les Cortès dissous, Alphonse XIII se retrouve à la tête d’une monarchie dictatoriale. Pourtant, les conseillers du Roi l’avaient imploré de faire arrêter les auteurs du putsch qui suspendirent immédiatement la constitution, interdirent les partis politiques, censurant l’opposition syndicale à défaut de réprimer leurs manifestations. Et Primo de Rivera d’imposer le castillan dans toute l’Espagne comme seule langue officielle.

Alphonse XIII et Primo de Rivera

Flanqué de civils en 1925 (Directoire civil succède au Directoire militaire le 3 décembre), Primo de Rivera entame une reconquête du Rif avec succès et rétablit l’ordre espagnol au Maroc en 1927 (l’état de guerre avait été proclamé le 14 septembre 1923). Alphonse XIII voyagera en Afrique du Nord pour partager cette gloire avec l’armée. A ses côtés durant le voyage, le Général Francisco Franco y Bahamonde, âgé de 33 ans dont le Roi a favorisé l’avancement.

Mais si sur le plan extérieur, la monarchie espagnole est auréolée de ce succès, il n’en va pas de même sur le plan intérieur. Les républicains s’agitent, les universités critiques de plus en plus la monarchie, la crise mondiale qui frappe le pays et la suppression des autonomies provinciales provoquent la chute de Primo de Rivera le 28 janvier 1930 qui est démis de ses fonctions par Alphonse XIII. Ce dernier craignait que l’impopularité de Primo de Rivera ne rejaillisse sur la monarchie. Le Roi nomme alors le chef de sa maison militaire, le Général Dámaso Berenguer (1873-1953) à la tête du gouvernement. Période connue sous le nom de « Dictablanda » (Dicta(ture)molle), l’officier est un royaliste convaincu mais se révèle incapable de juguler les manifestations qui éclatent dans toute l’Espagne. Il propose des élections anticipées mais la Droite frileuse lui refuse ce droit. Finalement, il démissionne (février 1931) et c’est l’Amiral Juan Bautista Aznar-Cabañas (1860-1933) qui lui succède.

Quant à Miguel Primo de Rivera, il décède le 16 mars 1930, laissant la monarchie sans protection.

La chute de la Maison Bourbon

Conscient que la monarchie est en danger, l’Amiral Aznar décide d’organiser les élections municipales en avril 1931. Le but avoué de l’Amiral Aznar est de transformer les élections en un plébiscite de la monarchie. La petite bourgeoisie et les libéraux ont lâché le Roi Alphonse XIII, les syndicats anarchistes et socialistes battent le pavé, l’armée gronde (La situation s’envenime lorsque 2 officiers républicains tentent de soulever la garnison de Jaca le 12 décembre 1930). Les républicains (dirigé par Niceto Alcalá-Zamora) réclament ouvertement l’instauration d’une république parlementaire.

Drapeau de la Seconde République

Aznar décide de supprimer la censure, garantit les lois constitutionnelles et autorise les réunions politiques. Le gouvernement composé de conservateurs et de membre du parti de la Lliga Regionalista se déchire. Les membres de la Lliga Regionalista décident de créer le parti du Centre constitutionnel afin de présenter des candidats dans toute l’Espagne. Les indépendantistes catalans et basques s’organisent, les élections se déroulent sans heurts. Lors de la proclamation des résultats, les monarchistes n’obtiennent que 10 maires et 40324 conseillers municipaux. Face aux 37 maires (et 36282 conseillers municipaux) de la coalition Socialiste- Républicains, les monarchistes ne peuvent que constater leur défaite. Madrid et Barcelone sont aux mains des Républicains, seules les campagnes demeurent encore fidèles à la monarchie.

Proclamation de la République

Álvaro de Figueroa y Torres, comte de Romanones (1863-1950, ancien Premier ministre de 1912 à 1913), influente personnalité du parti Libéral convainc le Roi d’abandonner le trône tandis que certaines villes proclament déjà la République. La garde civile du Général José Sanjurjo (1872-1936) annonce son soutien aux Républicains.. Au palais les tenants de la dictature monarchiste sont minoritaires.Alphonse XIII décide de se retirer de la tête de l’état « afin d'éviter une guerre civile » mais n’abdique pas pour autant. Alors que la Seconde République est proclamée en Espagne, dans la nuit du 14 au 15 avril le souverain déchu s’embarque depuis Carthagène sur un croiseur espagnol (El Principe Alfonso) sous le nom de Duc de Tolède, vers le port de Marseille avant de rejoindre Paris où sa famille le suivra dès le lendemain pour un long exil.

Roi d’Espagne (de jure)

Jose Antonio Primo de Rivera

Alphonse XIII, bien qu’il n’ait pas renoncé à ses prérogatives dynastiques, avait au préalable désigné comme son successeur, son 3iéme fils, le Prince Juan (Jean), ses deux aînés ayant écarté pour des raisons liés à leur état de santé. En exil, il apprend sa condamnation pour trahison par les nouveaux Cortès.

Le Roi d’Espagne en exil ne reste pas moins actif et soutient les monarchistes alliés pour la circonstance aux carlistes. Le Général Sanjurjo, déçu par la République, a de nouveau le soutien des monarchistes avec qui il tente un coup d’état le 10 août 1932. Le 29 octobre 1933, Jose Antonio Primo de Rivera (1903-1936), fils de l’ancien dictateur et ancien Vice secrétaire de l’Union monarchique fonde le mouvement de la Phalange espagnole. Nostalgique de l’ancien régime, carlistes et nationalistes se retrouvent dans ce mouvement dont les membres portent une chemise bleue. Lors des législatives du 3 décembre 1933, la Droite remporte 203 sièges (dont 43 aux monarchistes) devant quelques 80 sièges pour les Républicains. Les lois agraires votées et l’abolition des droits de l’église dans un pays catholique ont heurté les espagnols. La dissolution des Cortés le 7 janvier 1936 n’empêche pas l’anarchie politique de s’installer dans le pays. Niceto Alcalá-Zamora , Président depuis l’instauration de la république est destitué le 7 avril suivant.

Carte des événements de la Guerre civile

Lors des élections de février 1936, la gauche républicaine (Frente popular) reprend le contrôle du Parlement (265 élus). Les monarchistes y sont toujours représentés mais divisés. 15 carlistes, 13 monarchistes indépendants, 44 phalangistes et 10 élus royalistes du mouvement de la Rénovation espagnole dont le leader Jose Calvo Sotelo (né en 1893) sera assassiné le 13 juillet par des membres de la Garde d’assaut.

Le 17 juillet 1936, l’armée coloniale espagnole basée au Maroc dirigée par le Général Jose Sanjurjo (décédé dans un accident aérien le 20 juillet 1936), le Général Franco et le Général Emilio Mola Vidal (décédé accidentellement dans un accident d’avion le 3 juin 1937 ?) se soulève.

Le Général Franco

Dès les premières heures du soulèvement, l’aviation ralliée aux rebelles comme à bombarder l’Espagne. La guerre civile a éclaté dans la République. Les monarchistes et les carlistes (Requetés) vont rallier le Général Franco. Alphonse XIII financera à coups de millions les nationalistes, les Princes de la maison Bourbon n’hésitent pas s’engager au côté de Franco (le Prince Don Juan sera néanmoins reconduit à la frontière par les nationalistes). Quant à José Antonio Primo de Rivera, il fut exécuté le 20 novembre 1936 après avoir arrêté et jugé par un tribunal militaire républicain. Aux élections de Février 1936, la Phalange espagnole n’avait pas dépassé les 1% des suffrages.

Roi de France (de jure)

Lorsque le 29 septembre 1936 (Alphonse-) Charles XII de France et de Navarre décède, les légitimistes sont moins divisés sur la succession dynastique que les carlistes (dont une fraction le proclame Roi sous le nom d’Alphonse XII). Généalogiquement, les droits passent directement à son cousin aussi Roi d’Espagne en exil, Alphonse XIII. Ce dernier devient de facto le Roi Alphonse Ier de France et Navarre. A peine la proclamation de son accession au trône de France, le Front Populaire qui dirige le gouvernement de la IIIième République française ordonne son départ de France. Alphonse XIII doit alors s’exiler vers Rome.

Alphonse XIII et Emile Loubet

La république française avait oublié d’un coup de stylo l’aide apportée par le Roi Alphonse XIII lors de la Première guerre mondiale. N’ayant pas oublier son ascendance française, il profita de son rôle de monarque pour faire bénéficier la patrie de ses aïeux d’une neutralité active pendant la Première guerre mondiale. Il assura ainsi les autorités françaises qu’elles pouvaient utiliser leurs troupes lors de la bataille de la Marne, aucun risque ne pouvant provenir de la frontière franco-espagnole. Il intervint de même afin que les mines de fer des Asturies ne cessent de fournir le minerai nécessaire à nos armées.

Roi de France, il ne le fut que sur les papiers de succession.


Abdication et décès du Roi Alphonse XIII

A la fin de la guerre le 1er avril 1939, les monarchistes entament des négociations avec le Général Franco pour la restauration de la monarchie en Espagne. Vainqueur des Républicains désormais en exil, le Caudillo (Chef) avait redonné la citoyenneté espagnole au Roi d’Espagne et aux membres de sa famille. Epuisé, Alphonse XIII décide de renoncer à ses droits au trône espagnol le 15 janvier 1941 en faveur de son 3ième fils, Don Juan (Jean) de Bourbon (1913-1993). En effet, son premier fils était né hémophile et le second était sourd et muet. De fait, ils avaient du renoncer à leurs droits au trône.

Alphonse XIII meurt au Gran Hotel de Rome le 28 février 1941 d’une angine de poitrine. Il faudra attendre 1980 pour que ses restes soit transférés vers la nécropole royale de l’Escurial, panthéon des rois d’Espagne, au nord-ouest de Madrid.

Descendance du Roi Alphonse XIII

Descendance légitimée

De son mariage le 31 mai 1906 célébré à Madrid avec la princesse Victoire Eugénie de Battenberg (1887-1969), virent le jour sept enfants :

Alphonse XIII et Victoria Eugénie de Battenberg
  • Alphonse (Alfonso) de Bourbon (1907-1938), Infant d'Espagne, Prince des Asturies (1907-1933), Comte de Cavadonga (1933-1938), éphémère dauphin de France  (1936-1938). De son mariage Edelmira Sampedro y Robato (1906-1994, fille d’un planteur cubain) et de santé fragile (il était hémophile), il dut renoncer à ses droits au trône le 11 juin 1933.

Son mariage fut dissous civilement à la Havane ( mais non reconnu en Espagne) le 8 mai 1937 et il se remaria 3 mois plus tard avec le mannequin Marta Esther Rocafort y Altuzarra (1913-1993). Ce deuxième mariage fut dissous le 8 janvier 1938. Il meurt accidentellement sans descendance le 6 septembre 1938.

  • Henri VI- Jacques (Jaime) de Bourbón (1908-1975), Infant d'Espagne et Duc de Ségovie, Roi de France de Jure . Il revint sur sa renonciation en 1949
  • Beatriz de Borbón (1909-2002), infante d'Espagne, princesse Torlonia et de Civitella Cesi (1935) par son mariage avec Alessandro Torlonia.
  • Fernando de Borbón (1910-1910), infant d'Espagne.
  • María Cristina de Borbón (1911-1996), infante d'Espagne, « fille de France » (1936) et comtesse Marone-Cinzano (1940) par son mariage avec Enrico Eugenio Marone-Cinzano.
  • Juan de Borbón (1913-1993), infant d'Espagne puis « prince des Asturies ». Il fut prétendant au trône d'Espagne (1941-1977) avec le titre de « comte de Barcelone » (1941), titre reconnu en 1977. Il céda ses droits au trône en 1977 à son fils Juan Carlos. Il fut considéré comme « fils de France » (1936-1993) par les légitimistes français.
  • Gonzalo de Borbón, infant d'Espagne, (1914-1934). Il est né hémophile et est mort sans descendance.

Enfants naturels mais illégitimes

Alphonse XIII a laissé plusieurs enfants naturels :

  • Roger Lévêque de Vilmorin (1915), né de sa liaison avec Berthe de Gaufridy de Dortan, épouse de Charles Lévêque de Vilmorin qui acceptera de donner son nom à l'enfant. Roger est donc le frère utérin de Louise de Vilmorin, écrivain et compagne d'André Malraux.

Juana Milán y Quiñones de León (19 avril 1916), née de sa relation avec Béatrice Noon, nanny anglaise envoyée par la belle-mère d'Alphonse XIII en Espagne.

Ana María de Borbón y Ruiz (9 octobre 1925), née de sa relation (1916-1931) avec María del Carmen Ruiz y Moragas.

Léandro de Bourbon

Leandro Alfonso de Borbón y Ruiz (26 avril 1929), également né de María del Carmen Ruiz y Moragas. Il fut autorisé le 21 mai 2003 par la justice espagnole à utiliser le nom de Bourbon et fut reconnu comme fils d'Alphonse XIII le 28 avril 2004.

Un prince mort et inhumé en exil

Décédé à Rome le 28 février 1941,et inhumé après une cérémonie funèbre en la basilique Sainte-Marie des Anges abord en la chapelle espagnole de Montserrat et Santiago à Rome. Ce fut le roi d’Espagne ,Juan Carlos, qui ordonna le transfert de sa dépouille au monastère de l’Escurial(1980). De ses deux mariages, il a eu 7 enfants. Il porte le titre d'Infant d'Espagne.

Bibliographie

  • Jean Silve de Ventavon. La légtimité des lys et le duc d’Anjou(1989)
  • Jean-Claude Drouin. Les non ralliés deux fois, les Blancs d’Espagne de 1883 à nos jours (1997) )

Liens externes

  • [1] : Site légitimiste (Fr.)
  • [2] : Site légitimiste (Fr.)
  • [3] : Vidéo You Tube sur le mariage du Roi Alphonse XIII
  • [4]: Vidéo You Tube sur les funérailles du Roi Alphonse XIII (Esp.)
  • [5]: Vidéo You tube / documentaire sur le regne d'Alphonse XIII (Esp.)
  • [6]: Vidéo You tube / documentaire sur le regne d'Alphonse XIII (Esp.)
  • [7] : Vidéo You tube / documentaire sur le regne d'Alphonse XIII /Seconde République(Esp.)
  • [8]: Vidéo You Tube sur la guerre civile
  • [9]: Extrait/Vidéo You Tube sur la guerre civile (Fr.)
  • [10] : Site sur la Guerre d'Espagne ( point de vue républicain)
  • [11]: Bref récapitulatif de la guerre d'Espagne (Fr.)
  • [12]: Chronologie de la Guerre d'Espagne (Fr.)
  • [13]: Brève biographie de Léandro de Bourbon (Fr.)