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'''9 octobre 1757... naissance de Charles X'''
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Version du 9 octobre 2009 à 23:51

9 octobre 1757... naissance de Charles X

Charles X
Charles X

Né au château de Versailles, Charles X était le quatrième fils du dauphin Louis (fils de Louis XV, mort en 1765 sans avoir régné). Frère cadet du duc de Berry futur Louis XVI et , Monsieur, frère du roi et comte de Provence futur Louis XVIII, il porte d’abord le titre de comte d’Artois. Après avoir épousé Marie-Thérèse de Savoie, (1773), il donne à la dynastie deux fils : le duc d’Angoulême en 1775 et le duc de Berry en 1778.

Dans la crise de 1789, le jeune comte d’Artois soutint le parti de la réaction, ce qui lui attira tant d’impopularité qu’après le 14 juillet son frère Louis XVI lui conseilla de quitter le pays.

Au printemps de 1814, il rentra en France à la suite des armées alliées en Lorraine, cherchant à provoquer, sans grand succès, un mouvement en faveur des Bourbons. Après l’abdication de Napoléon, et sans attendre l’invitation du gouvernement provisoire présidé par Talleyrand, il se présenta à Paris. L’accueil est plus que chaleureux. Les Français avaient oublié qu’un monarque pouvait monter à cheval. A 67 ans, le nouveau roi a l’air d’un jeune homme. Après quelque hésitation, le Sénat se résigna à le reconnaître comme lieutenant général du royaume en attendant l’arrivée de Louis XVIII.

Au cours de la première Restauration, son rôle fut négligeable. Mais, après le second retour du roi, Monsieur, frère du roi, étant l’héritier du trône, devint le chef et l’espoir du parti ultraroyaliste qui combattait la politique conciliante et modérée de Louis XVIII. Toutefois, lorsqu’il succéda à son frère le 24 septembre 1824, Charles X connut quelques mois d’une véritable popularité.

Depuis la mort en 1805 de la dernière de ses maîtresses, Louise de Polastron, sa conduite morale était irréprochable ; sa piété donnait à croire qu’il était un instrument du clergé. Mais, bien qu’il eût déclaré accepter la Charte, il ne pouvait se résigner au rôle d’un roi constitutionnel, et sa politique donna l’impression d’un retour à l’Ancien Régime.

En politique extérieure, il voulut donner à la France une attitude plus active, d’où l’intervention en faveur de la Grèce et l’expédition d’Alger. En mars 1830, il entra en conflit avec la majorité de la Chambre élue qui refusait de collaborer avec le ministère Polignac investi de sa confiance.

Une tentative malencontreuse de coup d’État (25 juillet 1830) provoqua le soulèvement de la population parisienne. Après trois jours de combats les 27, 28 et 29 juillet 1830, qu’il ne sut pas diriger, réfugié à Rambouillet Charles X fut contraint d’abdiquer en faveur de son petit-fils, le jeune duc Henri de Bordeaux ; il se résigna à quitter une troisième fois la France en montrant une dignité exemplaire. Accompagné du duc d’Angoulême, son fils, la duchesse d’Angoulême qui, fille de feu Louis XVI, est à la fois sa nièce et sa belle-fille, la duchesse Marie Caroline de Berry, son autre belle-fille, et ses petits enfants, Henri de Bordeaux et Marie Louise il gagnera le port de Cherbourg d’où il s’embarquera pour la Grande-Bretagne.

Après un séjour en Angleterre, il trouva un asile à Prague, où il passa le reste de ses jours. Il mourut à Gorizia, le 6 novembre 1836 lors d’une épidémie de choléra.


Les évènements advenus un 9 octobre...



  • 1934: Assassinat du roi Alexandre Ier de Yougoslavie et du ministre français Louis Barthou à Marseille
  • 1981: Abolition de la peine de mort en France